Chaque jour, des millions de personnes peinent à utiliser des sites web ou des applications mobiles à cause de défauts d’accessibilité. Problèmes de contraste, navigation impossible au clavier, contenus non lisibles par les lecteurs d’écran… Ces erreurs sont pourtant évitables dès les premières étapes de conception.
Alors pourquoi attendre pour s’en préoccuper ?
Accessibilité numérique : de quoi parle-t-on ?
L’accessibilité numérique consiste à rendre les contenus digitaux utilisables par le plus grand nombre, y compris les personnes en situation de handicap (visuel, auditif, moteur, cognitif…). Cela passe par des choix de design, de contenu, d’architecture de l’information, mais aussi de développement.
En France, c’est même une obligation légale pour les services publics et certaines entreprises, encadrée par le RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité).
Mais au-delà du cadre réglementaire, c’est un levier puissant d’inclusion, de qualité d’expérience utilisateur… et de performance.
Pourquoi intégrer l’accessibilité dès la phase de conception ?
Parce que corriger en fin de projet coûte plus cher que prévenir en amont. C’est aussi un excellent moyen de :
- Structurer les idées plus clairement dès les maquettes.
- Anticiper les interactions critiques pour l’utilisateur.
- Créer un produit plus ergonomique pour tout le monde, pas uniquement les personnes handicapées.
💬 Exemple : une interface bien structurée pour un lecteur d’écran sera aussi plus intuitive pour un utilisateur pressé sur mobile.
Cas public : SNCF Connect, un site pensé pour tous
SNCF Connect, la plateforme de réservation de billets de train, a été pensée avec une approche inclusive dès sa refonte.
L’équipe projet a travaillé avec des experts en accessibilité numérique pour s’assurer que les utilisateurs malvoyants ou en situation de handicap puissent naviguer facilement sur le site et l’application.
Parmi les actions mises en place : compatibilité avec les lecteurs d’écran, structure de pages claire, navigation au clavier optimisée, et tests utilisateurs réguliers avec des personnes en situation de handicap.
Résultat : une interface plus intuitive pour tous… et une conformité renforcée avec les standards RGAA.
🧰 Boîte à outils pour aller plus loin
- 🔗 RGAA – Référentiel officiel français
- 🔗 Outil de test WAVE
- 🔗 Contraste checker – WebAIM
- 📘 Designing for accessibility (UX Collective)
Conclusion
L’accessibilité n’est pas un “plus” à cocher en fin de projet. C’est un réflexe à intégrer dès le début, pour créer des expériences durables, inclusives et cohérentes.
C’est aussi un marqueur fort de qualité pour votre image de marque.
Chez Snapp’, nous croyons que concevoir pour tous, c’est concevoir mieux.
Le mobile évolue à une vitesse fulgurante. En 2025, plusieurs tendances clés s’imposent et transforment la façon dont nous concevons et utilisons les expériences mobiles. Décryptage avec des exemples concrets.
1. L’essor de l’intelligence artificielle conversationnelle
Grâce aux avancées de l’IA générative, les apps deviennent de véritables partenaires de dialogue.
Exemples :
- Snapchat avec son chatbot My AI intégré directement dans les conversations.
- Duolingo qui propose des conversations IA personnalisées pour s’entraîner à parler une langue.
📊 Selon Gartner, d’ici 2025, 60 % des applications mobiles intégreront des fonctionnalités d’IA avancées.
Pourquoi c’est important ?
- Plus naturel : Les conversations avec les apps ressemblent à de vrais échanges humains.
- Plus personnalisé : L’IA s’adapte à chaque utilisateur pour des réponses sur mesure.
- Plus engageant : Les interactions sont dynamiques et captivantes, comme avec un partenaire de discussion.
- Moins de frustrations : Finis les menus compliqués, l’IA comprend directement les besoins.
2. Le green IT devient incontournable
La conscience écologique impacte aussi la tech : éco-concevoir devient un standard.
Exemples :
- Instagram a optimisé ses serveurs et son app pour réduire la consommation de données sur les connexions faibles.
- Ecosia, le moteur de recherche écoresponsable, met l’accent sur l’optimisation mobile ultra-light.
♻️ 74 % des utilisateurs se disent sensibles à l’impact écologique de leurs usages numériques (source : Capgemini).
Pourquoi c’est important ?
Réduire l’empreinte carbone numérique devient un argument d’attractivité et de fidélisation.
3. Dark mode et accessibilité repensée
L’accessibilité prend un nouveau tournant : il ne suffit plus de proposer un dark mode, il faut penser pour tous.
Exemples :
- Apple a renforcé les options d’accessibilité iOS : commande vocale, VoiceOver, ajustement d’affichage pour les daltoniens.
- Figma propose automatiquement des suggestions pour le contraste et l’accessibilité dans ses designs.
Pourquoi c’est important ?
Un design accessible ouvre l’expérience à tous les profils utilisateurs, au lieu d’exclure involontairement une partie de l’audience.
4. Mobile-first… mais aussi wearable-first
Les smartphones ne sont plus seuls : les objets connectés sont partout.
Exemples :
- Spotify a lancé une version Wear OS optimisée pour écouter de la musique en courant sans téléphone.
- Samsung Galaxy Ring (annoncé pour 2025) illustre l’essor des objets connectés ultra-personnels.
📈 Le marché des wearables devrait atteindre 650 millions d’unités vendues en 2025 (source : IDC).
Pourquoi c’est important ?
Les apps doivent être repensées pour des expériences courtes, contextuelles et hyper-accessibles.
5. Apps instantanées et sans friction
Plus personne n’a envie de télécharger une app lourde pour tester un service.
Exemples :
- Google Play Instant permet de tester des apps Android sans installation.
- TikTok Lite propose une version ultra-légère de son app pour les marchés émergents.
Pourquoi c’est important ?
Des expériences rapides et sans engagement = plus d’utilisateurs convertis à moindre effort.
Mini Checklist pour préparer vos projets mobile en 2025 :
- 🔍 Intégrer une IA qui apporte une vraie valeur (pas un gadget)
- 🌱 Penser éco-conception dès la phase design
- 🎨 Concevoir avec l’accessibilité en priorité (et pas en correctif)
- 🧩 Prévoir des déclinaisons pour les wearables
- ⚡ Simplifier au maximum l’accès aux fonctionnalités (sans installation, sans friction)
En 2025, le mobile sera plus intelligent, plus responsable et plus humain.
Chez Snapp’, on est déjà en mouvement pour concevoir les applications de demain !
🔗 Découvrez nos projets et notre expertise mobile
C’est avec une grande fierté que Snapp’ annonce aujourd’hui le rachat de la plateforme Darwin Marketplace à la filiale CIS Valley du Groupe KOESIO.
Un évènement qui marque un tournant dans notre engagement à offrir les meilleures solutions digitales du moment.

Une acquisition stratégique
Cette acquisition témoigne de notre volonté de renforce notre position dans le développement de projets web / mobile et d’offrir à nos clients une expérience encore plus riche. Darwin Marketplace vient compléter notre offre avec une solution prête à l’emploi dans le domaine des marketplaces.
Qu’est ce que Darwin Marketplace ?
Darwin Marketplace est une plateforme reconnue pour sa capacité à créer des places de marché sur mesure dans divers secteurs d’activité, de la mode à la consommation responsable, en passant par le design et l’automobile.
Sur la base d’un socle complet, la solution peut être personnalisée en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise.
Darwin Marketplace est un partenaire de choix pour ceux qui cherchent à développer leur présence en ligne de manière efficace, rapide et ciblée.

Élargissement du portefeuille clients
Snapp’ élargit son portefeuille clients en ajoutant des noms prestigieux à sa liste tels que Terrena, Unikalo, Dream Act et bien d’autres.
Nous sommes heureux de collaborer avec ces nouveaux clients pour les aider à atteindre leurs objectifs.



Les atouts de Darwin Marketplace
La plateforme Darwin Marketplace permet de couvrir tous les besoins fonctionnels et techniques d’une place de marché en 15 jours :
→ Plateforme opérationnelle pour les vendeurs et les acheteurs
→ Entièrement modulable et connectable aux solutions e-commerce
→ Aucun frais sur les ventes
→ Personnalisable à l’infini
Découvrez le site ici https://darwinmarketplace.com
Contactez nous à contact@snapp.fr pour avoir de plus d’informations.
L’intelligence artificielle (IA) est une technologie en constante évolution qui peut apporter des avantages significatifs aux entreprises.
Elle permet une automatisation efficace des tâches, une prise de décisions éclairées et une amélioration de l’expérience client. L’IA peut également aider à réduire les coûts opérationnels et à optimiser les processus.
Cependant, malgré les nombreux avantages de l’IA, certaines entreprises sont réticentes à son adoption en raison du manque de compréhension de cette technologie ou de la crainte qu’elle remplace les travailleurs humains.
L’objectif de cet article est d’expliquer comment l’IA peut aider les entreprises et comment les différents types d’IA peuvent être utilisés pour répondre aux besoins de l’entreprise.
Les différents types d’IA et leurs avantages
Il est encore compliqué de donner une définition exacte de ce qu’est l’IA : « L’intelligence artificielle est un processus évolutionniste permettant à des machines de simuler une forme d’intelligence grâce à l’assemblage de théories. » Infonet.fr.
Les technologies d’IA sont classées en fonction de leur capacité à imiter les caractéristiques humaines, de la technologie qu’elles utilisent pour y parvenir, de leurs applications dans le monde réel et de la théorie de l’esprit.
Il existe trois types d’intelligence artificielle :
L’intelligence artificielle étroite (ANI), également appelée IA faible ou IA étroite, est conçue pour accomplir des tâches spécifiques avec une gamme étroite de capacités et de contextes. Les systèmes d’IA étroite fonctionnent avec un ensemble restreint de contraintes et de limitations et sont souvent utilisés pour des applications pratiques telles que la reconnaissance faciale, la reconnaissance vocale, la conduite autonome ou la recherche sur Internet.
l’IA exécute les tâches assignées par les humains comme ils lui ont appris. Les données que son apprentissage a demandées et analysées sont les seules données auxquelles elle a accès. Par conséquent, il lui est impossible de se comporter de manière inattendue. Le seul décisionnaire reste un humain.
Ses avantages :
– Augmentation de la productivité
– Amélioration de la précision et de la fiabilité
– Réduction des coûts
– Automatisation de tâches répétitives
L’intelligence artificielle générale (AGI), également appelée IA forte ou IA profonde, est capable d’imiter l’intelligence et/ou les comportements humains avec la capacité d’apprendre de manière autonome et de s’adapter à des situations nouvelles et imprévues.
Ici, la machine acquiert de l’expérience lui permettant de modifier son propre fonctionnement. Autrement dit, un apprentissage complémentaire découle des tâches qu’elle réalise, ce qui entraîne des réactions initialement non programmées.
Ses avantages :
– Capacité à effectuer une variété de tâches
– Adaptation à de nouveaux environnements
– Résolution de problèmes complexes
La superintelligence artificielle (ASI). Ce type d’IA hypothétique pourrait résulter d’une amélioration de l’IA générale, capable de résoudre des problèmes complexes et de prendre des décisions à une vitesse considérablement plus rapide que l’homme.
Le jour où l’IA dépassera l’intelligence humaine, on parlera de superintelligence artificielle.
Ses avantages :
– Résolution de problèmes qui dépassent les capacités humaines
– Capacité à anticiper les résultats de diverses actions
– Création de solutions novatrices à des problèmes complexes
Il faut finalement voir ces différents types d’IA comme des paliers qui correspondent à l’évolution des technologies dans le temps.

Comment l’IA peut aider les entreprises ?
L’intelligence artificielle est devenue une technologie clé pour les entreprises cherchant à améliorer leur efficacité opérationnelle et à stimuler leur croissance.
En utilisant des algorithmes sophistiqués et des modèles de machine learning, l’IA peut aider les entreprises à automatiser des tâches et ainsi offrir un avantage concurrentiel.
L’automatisation des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée :
Ces tâches comprennent la collecte de données, la saisie de données, la classification et le tri des données, la création de rapports, etc. L’automatisation de ces tâches permet aux employés de se concentrer sur des tâches plus créatives et plus significatives, telles que la résolution de problèmes complexes, la planification stratégique, etc.
L’automatisation des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée peut également réduire considérablement les erreurs et améliorer la qualité.
Une prise de décision éclairée :
Les entreprises sont confrontées à des quantités énormes de données chaque jour, et l’IA peut aider à analyser ces données pour fournir des informations précieuses. Les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent être utilisés pour analyser les données historiques et en temps réel, ce qui permet aux entreprises de prendre des décisions plus éclairées et plus rapides. Les décisions basées sur des données peuvent aider les entreprises à éviter les erreurs coûteuses et à maximiser leurs opportunités.
Amélioration de l’expérience client :
Les entreprises peuvent utiliser l’IA pour améliorer la personnalisation de l’expérience client en analysant les données sur les préférences et les comportements des clients. L’IA peut être utilisée pour fournir une assistance client 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui permet aux entreprises de répondre aux demandes des clients en temps réel. De plus, l’IA peut aussi être utilisée pour automatiser les interactions avec les clients, et donc fournir un service client efficace et cohérent à grande échelle.
Réduction des coûts opérationnels :
L’automatisation des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée peut réduire les coûts de main-d’œuvre. On peut utiliser l’IA pour optimiser les processus d’entreprise, permettant de réduire les coûts de production et d’améliorer la qualité. Par exemple, l’IA peut être utilisée pour optimiser la chaîne d’approvisionnement, pour réduire les temps d’attente et les coûts de stockage, ou encore pour optimiser la maintenance préventive des machines.

Comment l’intégrer dans votre entreprise ?
Pour intégrer l’IA dans votre entreprise, il est important de suivre certaines étapes :
1. identifier les opportunités d’utilisation de l’IA dans votre entreprise.
Il est important de comprendre les processus et les tâches de votre entreprise qui pourraient bénéficier de l’IA. Vous pouvez travailler avec des experts en IA pour identifier ces opportunités, ou vous pouvez consulter des études de cas similaires pour voir comment d’autres entreprises ont utilisé l’IA pour améliorer leur efficacité et leur rentabilité.
2. Évaluer les coûts et les avantages de l’IA.
Bien que l’IA puisse apporter des améliorations significatives à votre entreprise, il peut également être coûteux de la mettre en place. Il est important de déterminer les coûts d’acquisition et de mise en place de l’IA ainsi que les avantages que vous pouvez en tirer, tels que l’augmentation de la productivité et de l’efficacité.
3. Former votre personnel.
Votre personnel doit comprendre comment utiliser l’IA pour améliorer leur travail et comment travailler avec l’IA. Cela peut inclure la formation de votre personnel sur les technologies et les outils liés à l’IA et sur la manière d’analyser ses résultats.

Exemple d’utilisation réussis d’IA dans les entreprises
L’IA est de plus en plus utilisée dans les entreprises pour améliorer l’efficacité, la productivité et les résultats. Voici quelques exemples de cas d’utilisation réussis de l’IA dans les entreprises.
Les chatbots pour le service clientèle :
Les chatbots sont des programmes informatiques conçus pour simuler une conversation humaine. Ils sont utilisés dans de nombreuses entreprises pour offrir un service clientèle rapide et efficace. Ils peuvent répondre aux questions fréquentes des clients, résoudre les problèmes courants et même fournir des recommandations de produits. Les chatbots peuvent fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui permet aux clients d’obtenir une réponse immédiate à leurs questions, améliorant ainsi l’expérience client.
La maintenance prédictive pour les opérations industrielles :
L’IA peut être utilisée pour surveiller les machines et les équipements industriels afin de prévoir les pannes avant qu’elles ne se produisent. La maintenance prédictive peut aider les entreprises à éviter les temps d’arrêt coûteux et à maintenir des niveaux élevés de production. Les capteurs et les algorithmes peuvent être utilisés pour surveiller les vibrations, les températures et les niveaux de bruit des machines, permettant ainsi de détecter les problèmes potentiels avant qu’ils ne se transforment en pannes coûteuses.
La recommandation de produits pour le e-commerce :
L’IA rend possible la recommandation des produits aux clients sur la base de leur historique d’achat, de leurs préférences et de leurs comportements de navigation (les fameux cookies). Les algorithmes d’IA peuvent analyser les données sur les produits et les clients pour fournir des recommandations personnalisées, augmentant ainsi les ventes et améliorant l’expérience client. Les entreprises de e-commerce peuvent également utiliser l’IA pour prédire les tendances du marché et ajuster leur inventaire en conséquence.
Ces exemples montrent comment l’IA peut être utilisée dans une variété de secteurs et de fonctions pour améliorer les résultats de l’entreprise. Bien sûr, il existe pleins d’autres exemples. Les entreprises qui cherchent à intégrer l’IA devraient réfléchir à la manière dont elles peuvent utiliser cette technologie pour résoudre les défis spécifiques de leur secteur.

Les limites et les dangers de l’IA
L’intelligence artificielle (IA) est une technologie prometteuse qui peut apporter de nombreux avantages dans différents domaines. Cependant, il est important de noter que l’IA présente également des limites et des dangers potentiels qui doivent être pris en compte pour une utilisation responsable.
Les algorithmes d’apprentissage automatique de l’IA sont basés sur des données. Si ces données sont biaisées ou incomplètes, cela peut entraîner des résultats inexactes ou biaisées. Par exemple, un algorithme de recrutement basé sur l’IA qui apprend à partir de données historiques peut reproduire des biais existants tels que la discrimination fondée sur le sexe ou la race.
L‘IA peut aussi être utilisée à des fins malveillantes, telles que la manipulation de l’opinion publique ou le vol de données sensibles. Des groupes de hackers peuvent utiliser des techniques d’IA pour pirater des systèmes informatiques et accéder à des données confidentielles. Tout comme des organisations qui peuvent utiliser des algorithmes d’IA pour créer des fausses informations ou manipuler les résultats de recherche pour atteindre leurs propres objectifs.
Comme beaucoup de personnes le pensent, les emplois peuvent être remplacés par des machines intelligentes et cela peut causer une perte d’emplois pour les travailleurs. Cependant, de nouveaux emplois peuvent également être créés dans des domaines tels que la gestion des données et la maintenance de systèmes d’IA.
Il faut aussi noter que l’IA peut poser des défis éthiques. Les algorithmes de l’IA peuvent prendre des décisions qui ont des conséquences importantes pour les personnes, telles que l’approbation ou le rejet d’une demande de crédit ou d’emploi. Par conséquent, il est important de s’assurer que les décisions prises par les algorithmes de l’IA sont justes et impartiales.
Enfin, la sécurité des données est l’un des domaines de préoccupation le plus important dans l’utilisation de l’IA. Les algorithmes d’IA nécessitent des quantités massives de données pour apprendre et s’améliorer, ce qui peut inclure des données personnelles et confidentielles. Il est donc crucial de mettre en place des mesures de sécurité appropriées pour protéger les données et prévenir l’utilisation abusive de l’IA.
L’exemple d’IBM :
L’un des exemples les plus controversés d’utilisation de l’IA est sans doute celui de l’algorithme de reconnaissance faciale développé par IBM. En 2018, IBM a annoncé la sortie de son système, vantant ses capacités à identifier avec précision les visages humains dans des images et des vidéos.
Cependant, l’algorithme d’IBM a rapidement été critiqué pour son manque de précision dans l’identification des visages de personnes de couleur, en particulier des femmes de couleur. En effet, une étude menée par le MIT en 2018 a révélé que le système d’IBM avait une précision de seulement 65% pour identifier les visages de femmes noires, alors qu’il avait une précision de 95% pour identifier les visages de personnes blanches de sexe masculin.
Cette précision inégale a soulevé des préoccupations quant à l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police et les autorités gouvernementales, qui pourraient potentiellement cibler de manière disproportionnée les minorités raciales en se basant sur des résultats erronés.
Suite à cette controverse, IBM a annoncé qu’elle cesserait de vendre ou de développer des systèmes de reconnaissance faciale et a appelé les gouvernements à réglementer cette technologie pour éviter les abus potentiels.
Ce cas a mis en évidence les limites et les dangers de l’utilisation de l’IA en matière de discrimination et d’injustice, et a souligné la nécessité d’une réglementation plus stricte pour protéger les droits et la sécurité des citoyens.
Le mot de la fin
L’IA a le potentiel d’améliorer considérablement le monde du travail, mais elle doit être utilisée avec prudence et dans le respect des normes éthiques et légales.
Les entreprises et les travailleurs doivent travailler ensemble pour comprendre les avantages et les limites de l’IA et pour développer des solutions innovantes qui tirent parti de ses avantages tout en minimisant ses inconvénients.
Il est essentiel d’investir dans l’éducation et la formation pour s’adapter aux changements causés par l’IA. Les gouvernements, les entreprises et les établissements d’enseignement doivent travailler ensemble pour garantir que les travailleurs soient pourvus des compétences nécessaires pour travailler avec l’IA.
Finalement, il est important de maintenir un dialogue ouvert et transparent sur les implications de l’IA dans le travail, afin de garantir que son utilisation reste éthique et responsable.
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L’expérience utilisateur (UX) est un aspect crucial pour le succès des produits et services numériques. Offrir une expérience utilisateur agréable, intuitive et engageante est un pré requis pour répondre aux attentes des consommateurs et les fidéliser.
Cet article examine les différentes approches et vous donne quelques recommandations pour obtenir la meilleure expérience utilisateur, avec entre autres la recherche utilisateur, la conception centrée sur l’utilisateur ou l’analyse des données.


Qu’est-ce que l’UX ?
La conception UX (User Experience) est l’ensemble des éléments qui influencent l’expérience utilisateur lors de l’interaction avec un produit ou un service, tels qu’un objet physique, une application mobile ou un site web. Elle englobe l’apparence générale de l’interface utilisateur, la facilité d’utilisation et la satisfaction d’usage. Il convient de ne pas la confondre avec l’ergonomie, qui cherche à optimiser l’adéquation entre les utilisateurs et la machine. L’ergonomie se concentre sur les aspects physiques de l’utilisation, tandis que l’UX Design se concentre sur la qualité globale de l’expérience utilisateur en prenant en compte les souhaits et besoins des utilisateurs.
Le but de l’UX Design est de créer des produits qui répondent efficacement aux besoins des utilisateurs tout en étant agréables à utiliser. Cela peut impliquer la création de maquettes et de prototypes pour tester différentes idées, l’analyse de données sur l’utilisation du produit pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec lui et l’optimisation de l’interface utilisateur pour rendre l’expérience la plus fluide et intuitive possible. L’UX Design se concentre sur le côté humain de l’expérience utilisateur, ce qui comprend les émotions, la psychologie et la compréhension des besoins des utilisateurs.
Quelques recommandations pour améliorer l’UX de votre site web et/ou de votre application mobile
1. Prenez le temps de faire une vraie recherche utilisateur. C’est une étape clé dans la création d’une expérience utilisateur (UX) réussie. Elle permet de comprendre les besoins et les motivations des utilisateurs, d’éviter les suppositions, de connaître les concurrents, de réduire les coûts de développement et d’améliorer la satisfaction des utilisateurs.
2. Simplification du menu de navigation : C’est l’un des éléments les plus importants de la conception d’une interface utilisateur car il permet aux utilisateurs de trouver facilement et rapidement ce qu’ils cherchent.
Les bonnes pratiques :
- Mettre en évidence les boutons sélectionnés en jouant la couleur, la graisse de police ou le surlignage
- Evitez le menu “burger” sur les sites web
- Garder le menu de navigation fixe ou “sticky”
- Ajoutez des libellés aux icônes pour les applications mobiles.

3. Soigner l’environnement visuel, ou plus précisément les éléments qui composent la charte graphique. Il s’agit de bien choisir les couleurs, la typographie, la mise en page, les icônes, etc., qui contribuent à l’apparence globale d’un produit ou d’un service.
L’objectif étant :
- De créer une identité visuelle forte
- De faciliter la navigation
- De créer une expérience utilisateur immersive
- D’améliorer la lisibilité
- D’établir la crédibilité
Par exemple, pour rendre le temps d’attente lors du chargement d’une application plus agréable, les animations de transition peuvent être utilisées pour distraire les utilisateurs. Celles-ci peuvent aider à créer un attachement émotionnel positif avec la marque en transformant un moment frustrant en une expérience agréable.
4. L’importance des boutons call-to-action (CTA). Ils permettent aux utilisateurs d’interagir avec le produit ou le service que vous proposez et de réaliser des actions spécifiques. Par ailleurs, ils jouent aussi un rôle important dans le référencement de votre site web.
En somme, les boutons CTA vont permettre de :
- Faciliter la conversion car ils sont conçus pour inciter les utilisateurs à réaliser une action spécifique, comme l’inscription à un service ou l’achat d’un produit.
- Clarifier les intentions car ils sont souvent accompagnés de textes ou d’icônes qui permettent la compréhension rapide de l’action pour l’utilisateur.
- Optimiser la navigation car ils sont souvent placés stratégiquement dans l’interface pour faciliter la navigation
- Créer une expérience utilisateur personnalisée car ils peuvent être utilisés pour guider les utilisateurs vers les fonctionnalités les plus pertinentes.

5. Enrichir le contenu éditorial, c’est une stratégie importante pour améliorer son UX. Pour que le contenu éditorial soit efficace, il doit être utile, ciblé, qualifié et personnalisé.Le contenu doit répondre à des attentes précises de l’utilisateur en apportant des informations pertinentes, utiles et fiables.
Il doit s’adresser directement à une audience définie sans oublier de prendre en compte les caractéristiques et les besoins de l’audience cible pour qu’elle puisse se sentir concernée et engagée. Enfin, il doit apporter une réelle valeur ajoutée pour l’utilisateur en étant unique et en se différenciant pour justement se démarquer de la concurrence.
Le contenu doit répondre à des attentes précises de l’utilisateur en apportant des informations pertinentes, utiles et fiables.
Il doit s’adresser directement à une audience définie sans oublier de prendre en compte les caractéristiques et les besoins de l’audience cible pour qu’elle puisse se sentir concernée et engagée.
Enfin, il doit apporter une réelle valeur ajoutée pour l’utilisateur en étant unique et en se différenciant pour justement se démarquer de la concurrence.
6. Un parcours client simplifié. Voici un élément crucial pour améliorer votre UX.
En effet, un parcours client complexe ou mal conçu peut conduire à une frustration et à un abandon de l’utilisateur tandis qu’un parcours client simplifié peut améliorer l’engagement et la satisfaction de l’utilisateur.
Pensez pratique ! Cela vous permettra de réduire les frictions avec les utilisateurs puisqu’ils seront plus susceptibles de rester sur votre site ou votre application mobile s’ ils ne rencontrent aucune difficulté dans leur parcours.
Aussi, vous allez gagner en efficacité car l’utilisateur trouvera vite son « chemin » et appréciera donc la rapidité avec laquelle vous avez pu répondre à son besoin.
Logiquement, vous aurez donc un meilleur taux de fidélisation grâce à une expérience positive des utilisateurs qui seront encore plus susceptibles d’en parler autour d’eux en recommandant vos services.
Avec l’évolution de la taille des écrans, la navigation à une main sur les appareils mobiles est devenue une considération importante dans la conception. Les concepteurs privilégient l’utilisation de la partie inférieure de l’écran pour les interactions, car c’est là que se trouve la position naturelle des mains lors de l’utilisation d’un appareil mobile. Cette décision vise à améliorer l’accessibilité de l’interface pour l’utilisateur. Afin d’optimiser l’expérience utilisateur sur mobile, il est donc conseillé de concevoir des zones d’interaction inférieures qui sont plus confortables et faciles à atteindre pour l’utilisateur.

7. L’analyse des données permet de comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le site, d’identifier les problèmes et les points forts et de prendre des décisions pour améliorer l’expérience globale.
Comprendre le comportement des utilisateurs c’est savoir comment ils se déplacent sur votre interface, ce qu’ils recherchent et ce qui les intéresse vraiment.
Identifier un problème (pages qui prennent trop de temps à charger, formulaires mal conçus ou liens qui ne fonctionnent pas) c’est mettre en place les moyens pour le résoudre et ainsi garder ses utilisateurs sur le site.
Pour minimiser les coûts, l’analyse des données permet de faire des choix judicieux et d’investir dans des campagnes marketing ciblées afin d’optimiser la conversion.
8. Le test utilisateur est un outil puissant pour améliorer l’expérience utilisateur.
Il permet d’obtenir des commentaires directs des utilisateurs, d’identifier les problèmes, d’évaluer l’efficacité des solutions mises en place et d’améliorer la convivialité du site ou de l’application.
Pour en savoir plus sur les objectifs d’un test utilisateur je vous invite à cliquer sur le lien suivant ou vous trouverez un article dédié au sujet.
Le mot de la fin
Offrir une expérience utilisateur optimale est primordial pour le succès d’un site web ou d’une application mobile. Les approches pour améliorer l’UX sont nombreuses et varient en fonction des objectifs de l’entreprise, du public cible et des caractéristiques du site ou de l’application.
Il est important de rappeler que les besoins des utilisateurs évoluent constamment, et qu’il est donc essentiel de continuer à surveiller les tendances et les changements de comportement pour rester à jour et offrir une expérience utilisateur adaptée.
En somme, une expérience utilisateur de qualité est un élément clé pour fidéliser les utilisateurs, améliorer votre réputation et maximiser les conversions.
Qu'est-ce qu'un test utilisateur ?
Le test utilisateur est une méthode d’analyse du comportement réel des utilisateurs sur une interface qui permet d’identifier les freins d’un produit ou d’un service et de répertorier les éléments nuisibles à l’expérience utilisateur. Il s’agit d’un élément clé du processus de conception UX, permettant de concevoir et de réaliser des produits et des services répondant aux besoins des utilisateurs. Les observations et les commentaires des utilisateurs sont utilisés pour identifier les points forts et les faiblesses du produit, dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur globale.
En bref, le test utilisateur permet d’obtenir des retours concrets des utilisateurs pour améliorer la conception et la performance des produits.

Les typologies de test
Il existe plusieurs types de tests utilisateurs, modérés ou non, qui permettent d’évaluer la fonctionnalité et la fiabilité d’un produit ou d’un service.
La « recherche utilisateur » ou UX Research regroupe les différentes méthodes pour comprendre les attentes des utilisateurs. L’UX research utilise de nombreuses méthodes (observation, entretiens, tests…) pour récolter des données qualitatives et quantitatives pour déterminer les besoins des utilisateurs. Les résultats des investigations alimentent la réflexion et les choix futurs de l’équipe UX sur le design de l’interface pour notamment :
- Vérifier des hypothèses avant la mise en production (gain de temps et d’argent)
- Réduire la phase de production et de recette
- Corriger des problèmes en amont
- Comprendre les points de vue des utilisateurs
- Engager les (futurs) clients dans un processus de conception
- Anticiper les futurs usages des utilisateurs
Les tests UX ou les tests d’utilisabilité consistent à mettre en situation l’utilisateur. Ce dernier est invité à réaliser un ou plusieurs scénarios de navigation ou à faire face à de nombreux aspects de l’UX et de l’ergonomie de l’interface en question en utilisant naturellement le produit ou le service.
Les tests d’acceptation par l’utilisateur se réalisent vers la fin du processus de conception d’un produit. Ils sont considérés comme étant gage de qualité, les utilisateurs évaluant leurs performances globales par rapport à des critères prédéfinis tels que : la fonctionnalité, la convivialité, la performance, la sécurité, la compatibilité etc..
Le test comparatif est une méthode qui consiste à détecter et résoudre les problèmes d’utilisabilité d’une interface en la comparant à celle d’un concurrent direct ou indirect. Cela implique de faire passer des utilisateurs par un scénario sur l’outil numérique, puis sur celui du concurrent, afin de comprendre ce qui doit être amélioré en termes de navigation et de prise en main de l’interface.
Le test de 5 secondes analyse l’impact des éléments visuels clés d’une interface numérique, dans un délai de 5 secondes. Cette approche permet d’évaluer les premières impressions que l’interface laisse chez l’utilisateur et d’identifier les éléments qui ont le plus capté son attention (tels que les boutons d’appel à l’action, les menus, les messages principaux). Cela fournit une alternative efficace pour apporter des optimisations nécessaires et mieux comprendre les points importants perçus rapidement par les utilisateurs.
Le Guerrilla testing : méthode simple et peu coûteuse pour tester un prototype avec de vrais utilisateurs dans leur environnement naturel, comme leur bureau, leur maison ou un lieu public comme un café. Les observateurs abordent directement les participants pour tester la performance du produit et les nouvelles idées de conception de manière spontanée. Contrairement à des tests traditionnels, il n’y a pas besoin de recruter des participants spécifiques. Les sessions de test sont généralement de courte durée, entre 10 et 15 minutes, et permettent ainsi de réaliser des tests rapidement.

Les acteurs suivants peuvent vous aider à mettre en place les tests mentionnés ci-dessus : Ferpection, Testapic, Hotjar, Optimal workshop.
Pourquoi est-il important de faire tester sa solution avant sa mise en ligne ?
Faire tester son application mobile ou son site web avant sa mise en production permet d’identifier et de corriger les problèmes d’utilisabilité avant que la solution ne soit exposée à toute la cible. Les tests utilisateurs aident à améliorer la navigation et à augmenter l’adoption de la solution in fine.
1. Identifier les problèmes d’utilisabilité : Difficultés de navigation, erreurs d’interface, fonctionnalités mal conçues, problèmes de chargement ou de vitesse, etc. Cela permet de corriger ces problèmes avant le lancement de l’outil numérique et ainsi avoir un impact positif sur l’engagement.
Pour avoir des variables objectives, on mesure donc l’utilisabilité qui s’appuie sur différents types de mesures :
- Efficacité : mesure la capacité de l’utilisateur à atteindre ses objectifs avec le produit.
- Efficience : mesure la quantité de ressources (temps, effort, etc.) nécessaires à l’utilisateur pour réaliser une tâche.
- Satisfaction : mesure le niveau de satisfaction de l’utilisateur lors de l’utilisation du produit.
- Sécurité : mesure le nombre d’erreurs commises par l’utilisateur et la rapidité avec laquelle ces erreurs sont corrigées.
- Facilité d’apprentissage : mesure la facilité avec laquelle l’utilisateur apprend à utiliser le produit.
2. Obtenir des commentaires directs des utilisateurs. Les tests utilisateurs permettent de recueillir des commentaires directs et sincères des utilisateurs sur leur expérience avec l’application ou le site web. Cela peut aider à identifier les problèmes que les utilisateurs rencontrent ainsi que les fonctionnalités qu’ils apprécient le plus et celles qu’ils trouvent moins utiles.
3. Évaluer la pertinence de la solution : déterminer si l’outil répond aux besoins et aux attentes des utilisateurs cibles. Il y a un risque que l’application ne soit pas adoptée et abandonnée rapidement si elle n’est pas pertinente pour ses utilisateurs.
4. Économiser du temps et de l’argent : En identifiant les problèmes d’utilisabilité et en ajustant l’expérience utilisateur avant le lancement de la solution, les tests utilisateurs peuvent aider à économiser du temps et de l’argent en évitant les coûts liés aux mises à jour et aux révisions après le lancement.
Quand prévoir les phases de tests dans le processus de développement d'une application mobile ou d’un site web ?
Avant le lancement du projet : Cette phase peut inclure la collecte de commentaires et de retours d’expérience auprès des utilisateurs pour comprendre leurs besoins et leurs attentes en matière d’application. Cela peut aider à prioriser les fonctionnalités clés et à éviter les erreurs de conception coûteuses.
Pendant la phase de conception : Une fois que les fonctionnalités clés ont été identifiées, la phase de prototypage peut commencer. Cette phase implique généralement la création d’un prototype à travers des wireframes ou des maquettes qui permettent de tester les fonctionnalités et l’interface utilisateur. Les tests peuvent inclure la validation de la convivialité (ou utilisabilité) et de la facilité d’utilisation de la solution.
Bêta test : Le bêta test est une phase de test plus avancée où l’application est testée par un groupe restreint d’utilisateurs en conditions réelles après les développements. Ce test permet de recueillir des commentaires et des réactions plus précis sur la solution et de s’assurer que tout est prêt pour le lancement de cette dernière. Cette phase peut inclure des tests de performance pour vérifier la rapidité et la stabilité de l’application, des tests de sécurité pour garantir que la solution est sûre et ne présente pas de vulnérabilités, ainsi que des tests de convivialité.
Le test utilisateur est un processus d’amélioration perpétuelle et il doit être soigneusement planifié et effectué de manière régulière pour être efficace. Cela implique de définir clairement les objectifs et les hypothèses à émettre avant le test afin de garantir que les résultats seront significatifs et utiles pour améliorer le produit.

L’importance de l’apport humain
L’utilisation d’avis extérieurs lors des tests est également très bénéfique pour obtenir des points de vue, des idées et des commentaires constructifs qui peuvent contribuer au développement de votre entreprise.
L’analyse de la communication des participants est également importante pour comprendre leurs réactions émotionnelles et leurs sentiments lors de l’utilisation du produit. Cela peut aider à identifier les problèmes techniques et les améliorations possibles de l’expérience utilisateur.
C’est pourquoi il est important de faire des tests utilisateurs réguliers et d’investir dans l’amélioration continue de votre produit ou service.
En conclusion
Les tests utilisateurs sont un outil clé pour comprendre les besoins, comportements et attentes des utilisateurs finaux en vue d’améliorer l’utilisabilité et l’expérience utilisateur (voir aussi notre article sur l’XU et l’UI ici). Les informations et résultats obtenus à partir de ces tests sont précieux pour optimiser les interfaces, les rendant plus ergonomiques et intuitives.
En plus d’améliorer la satisfaction client, cette approche permet également d’aligner la marque avec les valeurs et attentes des utilisateurs, ajoutant ainsi une réelle valeur à l’entreprise.
En somme, les tests utilisateurs jouent un rôle essentiel dans le processus de création de produits numériques, garantissant ainsi leur succès.
Le SEO (Search Engine Optimization) est l’ensemble des techniques et stratégies visant à améliorer la visibilité et le positionnement d’un site internet dans les résultats des moteurs de recherche, principalement Google.
Le but du SEO est d’optimiser la structure et le contenu d’un site pour que celui-ci soit mieux compris et mieux classé par les moteurs de recherche.
Même si les règles restent secrètes pour avoir une stratégie SEO parfaite, il existe de nombreux piliers pour améliorer son positionnement. Snapp’ n’est pas une agence spécialisée dans le SEO. Nous maîtrisons cependant l’un des piliers du référencement : la mise en place d’une architecture technique optimisée pour le SEO.

Nous définissons à la fois l’optimisation technique du site (accessibilité, vitesse, version mobile) et la structure technique optimisée pour le référencement de toutes les pages (titres, images, contenu).
Nous avons répertorié ici les bonnes pratiques à instaurer dès la phase de développement pour vous aider in fine à fidéliser vos clients et à en acquérir de nouveaux.
1. La structure du site
La prise en compte de votre sitemap
Un sitemap, ou plan du site, est un fichier permettant aux moteurs de recherche de retrouver les informations détaillées des pages de votre site et leur interdépendance. Il indique aux robots de Google et autres moteurs de recherche comment il a été construit et quels sont ses différents chemins, ce qui le rend plus facile à explorer et à comprendre. Le sitemap est particulièrement utile pour les sites volumineux ou très récents lorsque les liens externes ne sont pas encore fournis.
Il permet notamment d’indiquer la dernière date de mise à jour d’une page, sa fréquence de modification et les versions qui existent dans d’autres langues.
Si vous utilisez un CMS de type WordPress pour votre site, le sitemap est généralement proposé automatiquement.
L’utilisation d’un plan de site n’est cependant pas toujours nécessaire. Lors de la création d’un sitemap, toutes les pages de votre site ne sont pas bonnes à inclure. Les pages qui n’ont aucune valeur pour les moteurs de recherche doivent rester masquées car elles peuvent gêner la lecture et l’efficacité. Les sites avec peu de contenu ou qui proposent des liens depuis leur page d’accueil, par exemple, peuvent se passer d’un sitemap.
Le couple Title - Meta description
C’est l’une des paires les plus connues des connaisseurs en référencement naturel. Ces sont deux éléments qu’il faut absolument remplir pour publier votre page. Le combo titre/meta description est aujourd’hui souvent pris en charge par les extensions du CMS utilisé mais il y a parfois quelques omissions.
La balise Title
Il s’agit du titre de la page que vous verriez normalement dans H1. Cela signifie que Google entrera dans la page avec ce titre et commencera le suivi. Par conséquent, il est très important à la fois en termes de mots-clés et de sujets. La balise title est aussi l’un des premiers éléments que voient les internautes lorsqu’ils interrogent le moteur de recherche. Cela les invite à cliquer sur le résultat pour voir plus de détails.
Certaines pages n’ont tout simplement pas de titres ou de balises H1, ce qui nuit au classement, à la logique et à la compréhension de votre page par Google. Quand les titres sont remplis correctement, ils peuvent être soit trop courts, soit trop longs. A titre indicatif, il est recommandé de limiter la longueur du titre à environ 60 caractères, bien que la limite maximale soit de 70 caractères afin d’éviter les troncatures.
Certains titres finissent par être dupliqués. Une même balise se retrouve sur deux pages différentes d’un même site, notamment sur des pages produits d’un site ecommerce. Vous devez toujours vous assurer de l’unicité de votre page, c’est-à-dire de l’unicité de votre balise de titre.

Il convient de souligner qu’il n’existe pas de recette magique, mais il est important de se souvenir que :
- Une architecture durable qui fera toujours 3 ou 4 niveaux dans quelques années ( H1, H2, H3… )
- Une hiérarchisation par thématique ou intention de recherche
- S’assurer que les tops pages soient rangées niveau 1 ou 2 plutôt que 4
La balise “alt”
L’utilisation de la balise « alt » pour les images est importante car elle permet aux moteurs de recherche, à travers une description précise et concise, de comprendre de quoi parle l’image et de l’indexer correctement.
Pour vérifier que les attributs « alt » ne sont pas manquants sur votre site web, vous pouvez utiliser des outils d’analyse SEO tels que Screaming Frog, SEMrush ou Ahrefs. Ces outils peuvent vous fournir des rapports détaillés sur les erreurs SEO de votre site web, y compris les images sans attribut « alt ».
Il est également important de noter que l’utilisation de la balise « alt » n’est pas seulement importante pour le référencement naturel, mais elle est également essentielle pour l’accessibilité des utilisateurs ayant des problèmes visuels. Les utilisateurs de technologies d’assistance telles que les lecteurs d’écran dépendent de cette balise pour comprendre le contenu de l’image, donc son utilisation peut aider à améliorer l’expérience utilisateur de manière générale.
Le volume de liens cassés
Les liens internes et externes optimisent votre référencement …à condition de fonctionner. Dès la conception de votre site internet et la rédaction de son contenu, vous pouvez ajouter des liens pour chaque page qui soient logiques et cohérents dans leur ensemble. Examinez ensuite votre profil de liens internes et de l’ensemble des flux de trafic existants. Les liens cassés tuent votre site web et sa crédibilité aux yeux de Google et des internautes. Il en va de même pour les images externes rompues. Pour identifier toutes les pages de votre site Internet contenant des liens vers une page 404, cliquez sur « Afficher les liens rompus » en regard de la page d’erreur. Si les liens signalés 404 fonctionnent lorsqu’un navigateur y accède, vous pouvez essayer l’une des options suivantes :
- Contactez votre équipe de support d’hébergement web.
- Demandez aux robots de moteurs de recherche de ne pas analyser votre site web trop fréquemment en indiquant la directive « crawl-delay » dans votre fichier robots.txt
2. Les performances du site
Le téléchargement des pages est trop long
La vitesse de chargement d’une page est l’un des facteurs de classement les plus importants.
L’idéal est de charger une page en moins de 3 secondes, ou selon les recommandations de Google, en moins de 1 ou 2 secondes. Au delà de 5 secondes, Google n’explore plus la page.
Pour améliorer la vitesse de chargement de vos pages web, considérez les actions suivantes :
- Compresser les images sur votre site web
- Utiliser et configurer un Content Delivery Network (CDN)
- Minimiser et minifier votre code CSS, Javascript et HTML
- Songer à passer à un meilleur service d’hébergement pour bénéficier de plus de ressources

La navigation sur tous les supports
Les pages doivent se charger rapidement sur tous types de support : desktop, smartphone et tablette. Pour le second trimestre de l’année 2022, le mobile représente 55,5 % du temps passé sur le web. La navigation sur les devices mobiles doit être ergonomique, notamment grâce à AMP (Accelerated Mobile Page), une technologie qui accélère l’affichage des pages sur les téléphones mobiles.
La technologie est obsolète
Pour faciliter la navigation sur votre site web, vous devez vous adapter aux nouveaux standards. Par exemple, l’utilisation de la technologie Flash sur les sites web est actuellement déconseillée. Cela pénalise l’indexation des moteurs de recherche et augmente significativement les temps de chargement des pages.
Au même titre que les mises à jour de CMS sont importantes, la version du langage qu’on utilise et celle de la base de données doit être revue régulièrement.
3. Les erreurs de sécurité
Google passe au crible la sécurité et la sûreté des sites web prioritairement sur les sites e-commerce. L’enjeu est d’obtenir la confiance du moteur de recherche pour ne pas être pénalisé sur le référencement naturel. Le défaut de chiffrement des données ou de gestion des comptes utilisateurs, un accès non sécurisé (HTTP), une version obsolète du protocole TLS sont autant d’opportunités pour les cybercriminels.
Le protocole HTTPS
Si votre site web contient des éléments qui ne sont pas sécurisés en HTTPS, cela peut entraîner des problèmes de sécurité. Mettre en place un certificat SSL (option possible chez la plupart des hébergeurs) pour passer à une version sécurisée et cryptée de son site et ainsi profiter du HTTPS est essentiel. L’HTTPS (Hypertext Transfer Protocol Secure ou protocole de transfert hypertexte sécurisé) est un système qui sécurise la confidentialité des données échangées entre l’internaute et le site sur lequel il est connecté. Les navigateurs avertiront les utilisateurs avant de charger du contenu non sécurisé, et cela peut réduire la confiance des visiteurs dans votre site. Le taux de rebond sera impacté… critère pris en compte par Google dans le référencement.
Aussi, installer le certificat ne suffit pas forcément; il est nécessaire de revoir son profil de liens et son netlinking interne (voire externe) pour éviter de rediriger vers des pages encore en HTTP.
Les mises à jour
Si votre site s’appuie sur un CMS (WordPress, Prestashop, Shopify…), des mises à jour sont régulièrement proposées pour apporter de nouvelles fonctionnalités, améliorer les performances mais surtout combler les failles de sécurité. Il est donc fortement recommandé de mettre à jour son CMS pour éviter d’exposer votre site à des attaques.
4 . La structure des URLS
L’URL indique à google le sujet traité dans la page web en question. Il est donc important de personnaliser sa structure. Déterminez les catégories et sous-catégories de votre page pour les inclure dans votre URLs dans un ordre aussi logique et fluide que possible, pour qu’un robot Google comme un humain internaute navigue sans accroc.
La “syntaxe” de l’URL
Les mots de liaisons rallongent les URLs et n’apportent pas plus de sens.
Les caractères spéciaux quant à eux ne sont pas pris en compte, et comme pour les espaces, ils peuvent faire apparaître des choses bizarres dans votre URL.
Bien que Google ait annoncé que l’underscore compte comme actuel délimiteur, certains tests montrent qu’il ne l’est pas, et ressemble à un espace plutôt qu’à un trait d’union ‘-‘.
L’ajout de trop de paramètres à la structure initiale
La volonté de différencier ses URL pour éviter le duplicate content (et les pénalités Google), ou les différents systèmes de tracking, rallongent les URL et peuvent noyer la performance initiale de celle-ci.
La création d’URL trop longues
Ne développez pas si vous souhaitez que la structure soit correctement configurée en fonction de l’arborescence et de la hiérarchie du site. Évitez les types de liens suivants : https://website.com/category/keyword-keywordkeyword-keyword-keyword »
Apprécier l’efficacité et la validité d’URL simple et réduite.
En conclusion
La mise en place d’une architecture technique optimisée pour le SEO est essentielle pour garantir la visibilité et le succès de votre site sur les moteurs de recherche.
En suivant les bonnes pratiques mentionnées ci-dessus, vous pourrez améliorer la qualité de votre site et rendre son contenu plus accessible aux moteurs de recherche.
Il est important de souligner que le SEO est un travail continu qui nécessite une attention constante et une mise à jour régulière pour maintenir et améliorer les résultats obtenus. Au-delà des points techniques à implémenter pour optimiser son référencement naturel, d’autres paramètres sont à prendre en compte comme le contenu, le choix des mots clés, la gestion des liens internes et externes…
Pour aller encore plus loin, s’adjoindre les services d’une agence spécialisée dans la perf SEO est un plus.
Si par ailleurs, vous vous posez la question d’optimiser le référencement de votre application mobile sur les stores, vous pouvez consulter cet article sur l’ASO.
Source :
- Photo de Merakist sur Unsplash
- Photo de Stephen Phillips – Hostreviews.co.uk sur Unsplash
- We are Social/hootsuite : https://www.blogdumoderateur.com/etude-mobile-trafic-web/
Les designs UX (User Experience) et UI (User Interface) sont deux domaines de la conception de produits qui participent ensemble à créer une expérience utilisateur agréable, intuitive et efficace. Leurs objectifs sont les mêmes mais avec une approche différente et des préoccupations distinctes.

Dans cet article, nous explorerons en détail les différences entre la conception UX et la conception UI, y compris leurs objectifs, leur portée et leur processus de conception. Ces deux concepts sont souvent confondus, mais il est important de les distinguer pour bien évaluer chaque approche.
L'UX design
La conception UX (User Experience) est l’ensemble des éléments qui influencent l’expérience que les utilisateurs vivent lorsqu’ils interagissent avec un produit ou un service (un objet physique, une application mobile ou un site web). L’ UX englobe l’apparence générale de l’interface utilisateur, la facilité d’utilisation et la satisfaction d’usage. A ne pas confondre avec l’ergonomie qui cherche à optimiser l’adéquation entre les utilisateurs et la machine. La notion d’ergonomie se concentre sur les aspects physiques de l’utilisation d’un produit ou d’un système pour le rendre facile et confortable tandis que l’UX design se concentre sur la qualité globale de l’expérience utilisateur en prenant en compte les souhaits et besoins des utilisateurs.
L’ UX Design englobe le côté humain de l’expérience utilisateur qui comprend les émotions, la psychologie et la compréhension des besoins des utilisateurs.
Le but est de créer des produits qui sont agréables à utiliser et qui répondent aux besoins des utilisateurs de manière efficace. Cela peut inclure la création de maquettes et de prototypes pour tester différentes idées, l’analyse de données sur l’utilisation du produit pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec lui et l’optimisation de l’interface utilisateur pour rendre l’expérience la plus fluide et intuitive possible.

En créant des expériences utilisateur positives, vous pouvez augmenter la satisfaction des utilisateurs et la fidélisation à votre marque.

L’ UI design
L’ UI Design (ou conception d’interface utilisateur) concerne l’environnement graphique qui rassemble tous les éléments visuels avec lesquels un utilisateur va interagir pour effectuer des actions ou naviguer. L’ UI inclut les éléments visuels tels que les couleurs, les polices, les icônes, les boutons ainsi que la façon dont ces éléments sont organisés sur un écran par exemple.

La conception UI participe également à rendre l’interface utilisateur agréable et explicite, en utilisant des conventions de conception standard et en offrant des indicateurs clairs pour aider les utilisateurs à interagir avec le produit. Cela peut aussi inclure des animations et des transitions pour rendre l’expérience plus fluide et plus attrayante.

Pour en savoir plus sur le design d’applications mobiles, vous pouvez consulter ce livre blanc très complet ici.
Les différences entre UX design et UI design
La conception UI est utilisée conjointement avec la conception UX pour créer une expérience utilisateur cohérente et agréable. Alors que la conception UX s’intéresse à l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit, la conception UI se concentre sur la façon dont l’interface utilisateur est conçue et présentée à l’utilisateur.
L’expérience utilisateur peut être schématisée sous forme d’un iceberg, où le design UI représente la face apparente de cette structure et l’UX design est sa face immergée.

Voici quelques différences clés entre la conception UX et la conception UI :
- Objectif : La conception UX vise à améliorer l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit tandis que la conception UI vise à rendre l’interface utilisateur attrayante et facile à utiliser.
- Portée : La conception UX prend en compte l’ensemble de l’expérience de l’utilisateur, y compris la façon dont ils interagissent avec le produit et comment ils le comprennent. La conception UI, en revanche, se concentre sur l’apparence et la disposition de l’interface utilisateur.
- Processus de conception : La conception UX implique souvent des recherches sur les utilisateurs, la création de maquettes et de prototypes, et l’analyse de données sur l’utilisation du produit. La conception UI, quant à elle, implique souvent la sélection de couleurs, de polices et d’icônes, ainsi que la mise en place de l’interface utilisateur sur l’écran (boutons, menus et éléments de navigation).
En conclusion
La conception UX et la conception UI sont deux domaines de la conception de produits qui travaillent ensemble pour créer une expérience utilisateur agréable et intuitive.
L’ UX s’intéresse à l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit selon ses besoins et ses motivations, tandis que l’ UI se concentre sur l’apparence et la disposition de l’interface utilisateur.
En résumé, l’UI fait partie de l’UX, mais l’UX est beaucoup plus complète sur l’expérience utilisateur.
Sources photo :
- Photo de Faizur Rehman sur Unsplash
- Photo de Hal Gatewood sur Unsplash
Depuis quelques jours, nous testons au sein de l’agence l’outil ChatGPT d’OpenAI. L’outil est aussi bluffant que précis. Et questionne ! Comment l’utiliser au quotidien ? Va t il remplacer les créateurs de contenus jusqu’aux développeurs ?
Qu’est ce que ChatGPT ?
ChatGPT est un outil de traitement du langage naturel qui utilise une technologie de modèle de langage prédictif (GPT) pour générer des réponses à des questions ou des conversations. Cet outil est développé par OpenAI, en mode bêta actuellement, et s’appuie sur des corpus de textes, des journaux, des livres, des pages webs et des documents académiques, des scripts de films…mis à disposition majoritairement avant 2021. Par définition l’outil est constamment mis à jour et entraîné sur de nouvelles données pour améliorer ses performances.
OpenAI est une organisation de recherche en intelligence artificielle (IA) qui a pour objectif de développer et promouvoir des technologies d’IA avancées de manière responsable et éthique. Elle a été fondée en 2015 par des investisseurs de la tech tels qu’Elon Musk, Sam Altman et Greg Brockman.
Nous avons demandé plusieurs requêtes à ChatGPT pour évaluer la pertinence des réponses. Il est d’ailleurs possible de régénérer une réponse si elle ne convient pas. De manière générale, les réponses apportées sont judicieuses, étayées et impartiales. L’outil ne juge pas et s’emploie à garder une neutralité exemplaire. Non, l’outil ne se prononce pas sur l’usage adéquat entre “pain au chocolat” ou “chocolatine”. Nous avons toutefois mis l’outil à rude épreuve pour connaître son genre. Voir la fin de l’article pour le découvrir !
Quelle est l’ utilité de ChatGPT pour les développeurs ?
Si l’outil n’est pas encore bien calé sur des requêtes comme les paroles des “Lacs du Connemara” de Michel Sardou, l’aide apportée sur le codage est plus que vérifiée.
Quand on lui demande : “fais moi une application bancaire en Flutter qui reprend les couleurs de Paypal dans laquelle je peux consulter mon solde, ma carte et mes opérations”, voici le retour :

Nous avons uniquement modifié l’image.
L’outil aide indéniablement les développeurs à comprendre et à utiliser les différents frameworks de développement. ChatGPT donne des conseils et astuces pour résoudre des problèmes ou pointe les particularités de chaque plateforme en analysant les tendances et les évolutions de l’industrie. Par exemple, nous avons demandé à l’outil : “comment faire une tâche Ansible pour ajouter les clefs SSH des utilisateurs listés dans authorized-keys ?”. La réponse de chatGPT est à propos et élégante :

De plus, OpenAI donne accès à ses API. Il est donc possible d’intégrer l’IA au sein d’une app que l’on développe.
Quel avenir pour les développeurs ?
Il y a 8 ans, la vidéo “Humans need not apply” pointait déjà la nécessité d’anticiper l’avènement de l’IA sur nos modes de vie et de travail. Alors combien de temps reste t-il aux développeurs avant d’être grandement remplacés par l’IA ? Comment faire face à l’inéluctable automatisation ?
La justesse de ChatGGPT nous oblige à y réfléchir très vite d’autant que l’outil n’est qu’à la version bêta ! L’outil est d’ores et déjà un formidable assistant pour coder plus efficacement.
Sources :
- Photo de Patrick Tomasso sur Unsplash
- https://openai.com/blog/chatgpt/
ps : nous avons réussi à détecter le genre de l’outil 🙂

Contrairement aux sites internet (web et web app) disponibles sur tous les navigateurs, une application mobile doit être téléchargée sur des plateformes spécifiques (App Store, Google Play, AppGallery…) en fonction de son téléphone. Chaque plateforme a ses propres codes. Pour développer une application, il faut pouvoir maîtriser les spécificités de chacun des systèmes d’exploitation.
Le développement en natif, c’est-à-dire l’utilisation des langages de programmation spécifiques à chaque système d’exploitation, implique de coder le projet sur autant de plateformes souhaitées (iOS et Android dans la majorité des cas). Il faut alors trouver les compétences et le budget pour ces développements. Pour notamment pallier le manque de ressources humaines et financières, les frameworks hybrides se sont développés. Pour y voir plus clair sur les possibilités, voici une synthèse des langages de programmation les plus utilisés pour développer une application mobile :
Les langages natifs pour iOS
- Objective-C
Longtemps à la base du développement de logiciels pour les plates-formes Apple, Objective-C est le successeur du C dont la syntaxe est similaire. Le langage orienté objet a été créé en 1983 par Brad Cox et Tom Love. Largement utilisé depuis plus de 30 ans, la communauté s’essouffle au profit de Swift. Un des avantages d’Objective-C est d’utiliser des versions antérieures d’iOS et macOS, ce qui facilite la création de projet universel.
- Swift
Swift est un langage plus lisible et plus simple à appréhender qu’ Objective-C. Créé en 2014, Swift est devenu le langage de programmation de référence pour le développement mobile iOS en raison de ses performances. En 2021,76% des développements ont été réalisés avec Swift contre 13% avec Objective-C*. C’est aussi le langage de Mac OS, watch OS, tv OS, Linux et z/OS. A l’inverse d’Objective C, c’est un langage open source avec, entre autres, une syntaxe plus simple et une gestion de la mémoire optimisée.
(*Source JETBRAIN).
Les langages natifs pour Android
- Java
Java est le langage historique (+ de 25 ans) d’Android et le plus populaire. Orienté objet, il reprend en grande partie la syntaxe du langage C++. Il permet le développement de sites web ou d’applications mobiles avec l’avantage de s’exécuter sur plusieurs plateformes sans avoir à créer de nouveaux programmes.
Il est supporté par l’environnement de développement Android Studio. Ses atouts, par rapport aux langages antérieurs, sont le multithreading, l’extensibilité, la gestion de la mémoire (grâce au “garbage collector”), la haute sécurité, le support communautaire…
- Kotlin
Depuis la conférence Google I/O de 2019, Kotlin est officiellement le langage de référence pour développer des applis sur Android après Java. C’est une version optimisée de Java avec une syntaxe plus légère et explicite. Pour une même fonctionnalité à développer qu’en Java, le code est allégé pour gagner sur les temps de développement, de test et de maintenance. Kotlin peut être combiné à du Java qui utilise le même système d’encodage.
Kotlin n’est pas un langage propriétaire. Le langage, mais également ses bibliothèques et tous les outils, sont entièrement gratuits et accessibles à tous sur GitHub. Il présente donc tous les avantages de l’open-source : accessibilité, adaptabilité aux besoins, prix, évolutivité, outils…

Frameworks hybrides :
Comme indiqué plus haut, il existe une alternative aux langages natifs pour développer à moindre coût en faisant quelques compromis : les Frameworks hybrides tels ReactNative, Flutter ou Xamarin. Les applications hybrides sont développées dans un seul langage, puis le framework s’occupe de le traduire dans un autre langage. Ces frameworks sont relativement efficaces puisqu’ils permettent de gagner un temps précieux sur les développements, de l’ordre de 30% en moyenne.
- React Native
React Native est un framework cross-plateforme, créé par Facebook en 2013. Ce framework Open Source utilise Javascript pour le développement d’applications mobiles sur iOS, Android et Windows. Les performances obtenues sont quasi natives ; l’expérience utilisateur est de très bonne qualité. Il est possible de mixer du code natif et du code React Native en fonction des performances souhaitées pour certaines fonctionnalités. Cette solution comporte également quelques inconvénients. Vous pouvez les revoir dans cet article : https://www.snapp.fr/react-native-quels-enseignements-apres-3-ans-dexperience/
- Xamarin
Xamarin est également un framework Open Source disponible pour iOS, Android et Windows. Racheté par Microsoft en 2016, il permet aux développeurs de partager en moyenne 90 % de leur application entre les plateformes. Contrairement à React Native, Xamarin utilise des composants web. Le langage n’a pas rencontré le succès escompté et est progressivement remplacé par .Net Maui depuis novembre 2021.Il sera définitivement mis à la retraite en novembre 2022.
- Flutter
Flutter est un framework développé par Google en 2017. Il est utilisé pour développer des applications pour Android, iOS, Linux, Mac, Windows, Google Fuchsia et le web à partir d’une seule base de code. Le Flutter SDK utilise Dart (également développé par Google) en tant que langage de programmation. Ce framework est basé sur un système de Widgets qui permet d’ajouter des fonctionnalités facilement. Tout comme React Native, il peut être couplé au code natif existant. Les performances sont similaires à celles du natif.
Flutter offre un environnement de dev déjà mature et permet une prise en main rapide approuvée par les développeurs.
Conclusion :
Pour développer une application mobile, il existe donc pléthore de langages ! Les fonctionnalités et les objectifs du projet pourront orienter les choix. Quelques questions à se poser avant de démarrer :
- Que pourront faire les utilisateurs sur l’application : jouer, visionner des vidéos, communiquer, se géolocaliser, etc. ? Quelles sont les fonctionnalités prioritaires et optionnelles ?
- Quel budget allouer au développement en incluant la maintenance ?
- Quelles ressources (internes) sont à disposition ?
La réponse à ces questions pourra aider dans le choix des technologies. D’une année sur l’autre, les langages peuvent grandement évoluer. Le rôle des agences et des développeurs est d’accompagner les entreprises sur la définition de leurs projets et de les orienter sur les choix techniques. Voici un classement des langages les plus appréciés en 2022 juste ici.. Si vous souhaitez avoir une idée du coût d’une application mobile, Snapp’ vous propose cet article qui vous donnera quelques indications.
Crédits image : Pixabay