Google et Huawei, un divorce houleux

La « guerre » entre le géant Américain et le mastodonte chinois a débuté courant mai 2019 suite au placement de Huawei sur la fameuse « entity list » de l’administration du commerce Américaine. Google a alors rapidement réagi en annonçant la suspension de ses activités avec la firme chinoise au plus grand désarroi des détenteurs de smartphones Huawei.

huawei

Huawei et son allégeance à Google

Il existe deux principales plateformes, deux principaux magasins d’applications : le Google Play et l’App store. Historiquement, Huawei utilisait les différentes API de Google : les GMS (Google Mobile Services). Ainsi, les utilisateurs Huawei pouvaient librement télécharger sur Google Play différentes applications. La perte de licence d’utilisation des GMS est alors assez contraignante pour l’utilisateur :  impossible désormais de télécharger les applications au préalable disponibles sur Google Play. 
Suite à l’embargo, aucune entreprise américaine ne peut collaborer avec Huawei. Finis les GMS et aurevoir le Google Play avec les applications Youtube, WhatsApp ou autres consorts pour les utilisateurs de smartphones Huawei.

Quelles conséquences pour le consommateur ?

huawei smartphone

Cette mesure divise les consommateurs Huawei en deux catégories. D’un côté ceux qui possèdent un smartphone de la marque avant l’embargo, c’est à dire les détenteurs des modèles Y9 2019, Y5 Prime 2018, P8 Lite, P Smart Z, ainsi que toute la gamme P20, ou de manière générale les personnes ayant acheté un mobile Huawei avant mai 2019De l’autre côté, on retrouve les personnes qui se sont procurés un smartphone post-embargo. On parle donc ici des utilisateurs des portables Huawei Mate Pro, Huawei mate 30 et de tous les détenteurs de la gamme P40 (Huawei P40 Lite, Huawei P40, Huawei P40 Pro, etc.).

Pour la première catégorie d’utilisateurs, rien ne change, les divers contrats et licences établies entre les deux géants ne pénalisent pas le consommateur. Ils ont toujours accès à Google Play et peuvent encore pleinement profiter des services de Google. Pour les autres, l’accès aux applications est pour l’instant restreint. Quelques solutions existent notamment l’application « Phone Clone » qui donne accès à l’ensemble des applications précédemment téléchargées ou achetées sur le Google Play. Il est donc possible de retrouver sur son smartphone les applications Airbnb, Linkedin, Paypal, Zoom, etc..

Huawei a plus d’un tour dans son sac

Aujourd’hui, sans utilisation possible des GMS, la firme chinoise a alors décidé d’être autonome et de proposer son propre store d’applications : l’AppGallery. Les services jusqu’alors fournis par Google sont désormais mis à disposition via les HMS (Huawei Mobile Service). Cette boutique était déjà présente en Chine depuis de nombreuses années, le but étant désormais de la faire vivre à travers le monde entier.

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Et pour les développeurs/éditeurs, quels sont les impacts ?

huawei

C’est à travers le composant HMS Core que tout se passe pour les développeurs. HMS Core regroupe les différentes API, SDK et autres services qui participent à la création et à l’amélioration des applications. HMS Core permet de gérer la localisation, la publicité, etc. Les développeurs peuvent ainsi se passer des services proposés par Google. Rappelons cependant que tous les services proposés par Google tels que Google Account Login, Google Analytics, Mobile Vision, Google Drive (vous pouvez retrouver la liste exhaustive dans ce tableau ): 

ne sont plus disponibles sur les devices Huawei post embargo sous Harmony OS. Rappelons également que ces différents services, proposés par Google, étaient gratuits. Huawei promet un niveau de service égal mais il reste encore du chemin à parcourir pour rattraper le géant américain. En attendant une version optimale des HMS, les développeurs sont parfois contraints d’utiliser d’autres combines, en passant par des solutions payantes (SDK). La fonction « Scan », à titre d’exemple, peut être remplacée par la solution Xing sur les devices Huawei. 

D’autres contraintes s’imposent aux développeurs comme la maintenance des différentes librairies (utilisant elle-même des services Google) qui deviendront obsolètes sous HMS.

Quel sera l’avenir ?

Huawei travaille d’arrache-pied pour fournir les HMS les plus optimums possibles afin de conserver une continuité de services sur les applications propres à l’AppGallery. Les équipes Huawei collaborent de près avec les éditeurs/développeurs pour fournir les outils et l’assistance technique nécessaires au développement de leur écosystème. L’AppGallery comptabilise aujourd’hui environ 55 000 applications, encore loin de l’Appstore ou de Google Play avec plus de 2 millions d’applications à leur actif. 
Huawei, réussira-t-il alors son tour de force là ou Blackberry ou Tizen ont échoué avant ?   L’avenir nous le dira …

Depuis 2015, les utilisateurs surfent plus sur un mobile ou une tablette que sur leur ordinateur. En 2019, le secteur des applications a connu son record avec plus de 204 milliards d’applications téléchargées dans le monde. Les deux leaders : Google (Android) et Apple (iOS) proposent à eux deux plus de 4 millions d’applications (2,57 millions pour Google Play et 1,84 million pour l’Apple Store)*. Les Français possèdent en moyenne 46 applications² sur leur smartphone. Le marché, de plus en plus concurrentiel, représente en 2019, 120 milliards de dollars.

Pour développer son application mobile, de nombreuses solutions existent avec des niveaux d’investissement plus ou moins conséquent. Nous étudierons plus en détails React Native mais avant cela, il est important de rappeler la différence entre un développement natif et un développement hybride.

 

react native

Les applications natives vs applications cross-plateformes

Il existe deux types d’applications mobiles téléchargeables sur les stores : les applications natives et les applications cross-plateformes.

Applications natives

Les applications natives sont des applications développées pour un système d’exploitation. Les deux systèmes d’exploitation les plus représentés sur le marché sont iOS et Android. Pour développer des applications compatibles à ces deux systèmes d’exploitation il faudra développer deux applications différentes :

–   Sur iOS, le langage utilisé est Swift ou Objective-C

–   Pour Android, le langage est Java ou Kotlin

Aujourd’hui, la majorité des applications sont développées en natif, le langage est donc complètement adapté aux systèmes d’exploitation. En revanche, la principale problématique du développement natif est le temps de développement et de conception. C’est pour palier ce problème que les applications cross-plateformes ont vu le jour.

Applications cross-plateformes

Á l’inverse des applications natives, les applications cross-plateformes ou dites hybrides, sont développées qu’une seule fois. Un seul code qui sera compatible aussi bien sur iOS que sur Android. Pour cela, les développeurs utilisent des frameworks comme Ionic, Xamarin, Titanium…

De gauche à droite : Ionic, PhoneGap, Xamarin et Titanium

Grâce à ces frameworks, l’application sera développée une seule fois dans un langage et le framework se chargera de compiler une application compatible pour iOS et Android. Le temps de développement est donc diminué car il n’y aura qu’une seule application à développer au lieu de deux.

En revanche, les applications hybrides sont potentiellement moins performantes et fluides que des applications natives. Même si les applications cross-plateformes sont de plus en plus semblables à des applications natives, on leur reproche d’avoir un rendu plus proche du web que du mobile.

Et React Native dans tout ça ?

React Native est un autre framework cross-plateforme, Open Source, crée par Facebook à la suite d’un Hackathon en 2015. React Native est basé sur React, une librairie Javascript.

La grande différence avec les autres frameworks cross-plateformes, c’est l’utilisation de composants mobiles natifs alors que les frameworks cités ci-dessus utilisent des composants web, Ionic notamment.

Lors de la compilation, React Native convertit tous les éléments en équivalent natif pour Android et iOS. Ce qui explique qu’une application React Native est plus performante, plus fluide et plus fidèle à une application mobile native. C’est pour cette raison que chez SNAPP’, nous avons choisi ce framework depuis 2017 pour certains projets de nos clients.

Notre retour d’expérience

Après plus de 3 ans d’utilisation de React Native et quelques 6 projets majeurs, nous avons constaté un réel gain de temps pour les applications avec une conception plutôt simple. Toute la logique métier est conçue plus rapidement étant donné qu’il n’y a qu’un seul code à créer. Le temps de développement est donc logiquement réduit par rapport à un projet développé nativement sur chaque plateforme.

L’autre avantage de ce framework est de pouvoir faire cohabiter du code React Native avec du code natif. Selon la complexité des écrans, les développeurs peuvent donc utiliser l’un ou l’autre. De plus, la large communauté de développeurs utilisant ce framework permet d’en assurer son évolution et sa pérennité dans le temps.

Après avoir testé cette nouvelle manière de développer des applications mobiles, nous avons néanmoins constaté quelques points négatifs, non négligeables, qui nous amène aujourd’hui à préconiser avec précaution ce framework à nos clients.

En effet, pour tous nos projets développés en React Native, nous avons constaté que le temps gagné à la conception de l’application pouvait parfois être perdu lors de la maintenance.

application daam react native

Quels points à prendre en compte pour développer une app en React Native ?

Voici par exemple, ci-dessous une comparaison du temps estimé pour effectuer une mise à jour des OS entre un projet développé en natif et un projet React Native :
développement natif

Alors faut il opter pour React Native ?

En conclusion, React Native est aujourd’hui, l’un des framework les plus complet, proposant une expérience native aux utilisateurs… avec quelques limites fastidieuses dans la maintenance des projets. Nous recommandons donc aujourd’hui à nos clients d’utiliser React Native pour des projets simples, de préférence avec une durée de vie limitée et avec des mises à jour ne remettant pas à en cause toute la structure créée.

Pour plus de questions à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter pour échanger avec nos experts React Native !

Sources : 

https://www.statista.com/statistics/276623/number-of-apps-available-in-leading-app-stores/

² https://www.e-marketing.fr/Thematique/etudes-1092/Breves/Quels-sont-usages-mobiles-2018-334323.htm

paiement sans caisse

Avec la situation hors du commun que nous vivons actuellement et les impacts de la distanciation sociale, de nombreuses questions se posent quant à l’évolution du processus d’achat pour les retailers. Avec l’accélération des usages de la livraison à domicile et du click&collect pendant cette période,  l’achat physique est également réévalué voire repensé. 

En magasin, la réduction des frictions au moment du paiement est l’une des pistes que peuvent explorer les retailers pour créer un climat de confiance nécessaire au processus d’achat. Ces dernières semaines, nous avons constaté une recrudescence des demandes de nos clients retailers pour la mise en place de solutions de paiement sans caisse. 

L' attente en caisse facteur d'abandon de panier

L’ attente en caisse constitue l’un des principaux irritants des clients. Selon une étude IFOP,  l’attente moyenne en caisse s’élève à 11 minutes. Beaucoup trop pour de nombreux clients, qui, pour 30% d’entre eux, sont prêts à abandonner leurs achats s’ils estiment l’attente trop longue.

Pour palier ce temps d’attente, de nombreuses initiatives ont déjà été expérimentées; de la technologie de reconnaissance produits d’Amazon Go aux chariots intelligents, en passant par les solutions utilisant les smartphones des clients (solution les plus répandues).

statistique mobile
Source: Progressive Grocer Market Research 2020, US

Anticiper l'après confinement

Même avec une situation sanitaire rétablie, il est fort à parier que certains clients garderont leur distance avec les autres et les produits. Certains retailers sont déjà prêts et vont accélérer les améliorations technologiques et les investissements dans le digital. 

Les fonctionnalités de scan et paiement sans contact dans les applications mobiles, vont-elles alors vraiment décoller ?

Le "Self-scanning" & "Self Checkout"

Les solutions de Self Scanning et Self Checkout représentent une opportunité pour faire face aux enjeux actuels et des avantages certains pour les consommateurs et  les commerçants. 

Avantages pour les consommateurs :

Avantages pour les commerçants :

Rappel du parcours d’achat du client en magasin :

application paiement
  1. Téléchargement de l’application, création d’un compte client avec enregistrement d’une carte de paiement (scan ou saisie manuelle).
  2. Détection du magasin (wifi, GPS ou scan QR code) pour accès au service et affichage du catalogue produit avec les prix spécifiques au point de vente
  3. Scan des produits pour ajout au panier
  4. Récapitulatif du panier avec montant total à régler – gestion des promotions
  5. Paiement in app ou déporté sur une caisse automatique 
  6. Confirmation du paiement après vérification du prestataire de paiement
  7. Affichage du ticket de caisse dynamique en cas de contrôle 
  8. Sortie du magasin 
  9. Dématérialisation du ticket de caisse

Best practices pour la mise en place d'une solution de paiement sans caisse

paiement sans caisse

Votre client n’a que deux mains, privilégiez un parcours utilisateur au sein de l’application simple et clair !

  • Il doit pouvoir accéder à l’ensemble des boutons d’actions avec le même doigt, l’autre main étant déjà occupée avec la manipulation des produits et/ou son cabas.
  • Limiter le nombre d’écrans, favoriser les enchaînements fluides des étapes de validation. 
  • Gestion du mode off line : la configuration du magasin ne permet pas toujours une connexion optimum. 
  • Gérer le mode hors connexion avec la synchronisation du catalogue côté mobile permet de continuer ses achats sans interruption

Guider le client en magasin, la 1ère expérience client peut être source de doute et d’inconfort :

  • Accompagner le client dès l’entrée en magasin : communication PLV, personnel formé et impliqué
  • Anticiper le scan de produits spécifiques. Ex : mise à disposition de balance pour la pesée de produits à poids variables 
  • Matérialiser une zone dédiée pour la sortie du magasin : contrôle borne de sortie, contrôle aléatoire agent de sécurité, espace pour le retrait des antivols.
  • La sortie du magasin est un point critique qui peut générer de l’incertitude. Rassurer le client à cette étape sera fondamental pour la réussite de l’expérience. 

Evolutivité de la solution de m-paiement

Prévoir une architecture suffisamment robuste et évolutive dès le POC pour déployer sur l’ensemble du réseau et intégrer de nouvelles fonctionnalités :

    • Rattachement au programme de fidélité
    • Intégration des avantages clients : coupons temps réels, réductions immédiates, cross selling, up selling…
    • Gestion des différents moyens de paiement (titre restaurant, Apple Pay…)
    • Liste de courses
    • Localisation des produits en magasin 
    • Utilisation de la réalité augmentée pour davantage d’informations produit, la traçabilité, les conditions de fabrication… d’une manière ludique.

Le risque de fraude

Tout comme la fraude peut être présente avec un règlement des achats en caisse classique ou automatique, le risque n’est pas nul avec la technologie “scan & go”. L’utilisation du service implique le téléchargement d’une application et la création d’un compte. Les acheteurs font donc savoir aux enseignes qui ils sont.

En magasin, différentes options peuvent limiter la fraude: 

  • contrôles aléatoires de panier par le personnel avec un système de scoring 
  • espace dédié en sortie de magasin pour les porteurs de l’application avec scan du ticket de caisse pour autoriser la sortie

Si un client se livre à une activité suspecte, les employés peuvent le signaler dans le système pour qu’il soit audité de près à l’avenir.

Le personnel

Les employés sont les meilleurs ambassadeurs du service. Les impliquer et les former pour qu’ils guident les clients est fondamental pour l’adoption du service. Ils seront davantage sollicités pour le conseil client. 

Si la solution est pensée plus globalement, une application dédiée au personnel peut être complémentaire pour encaisser les clients quelque soit leur localisation dans le magasin. En utilisant un iot permettant de connecter un lecteur de CB, on évite aux users d’entrer leur numéro dans une application ou autre logiciel. 

Pour les plus réfractaires à la saisie de données personnelles, les solutions dédiées aux employés connectant un lecteur de CB peuvent éviter aux clients de saisir leur numéro de carte dans une application ou autre logiciel. 

En plus d’autonomiser les clients, ces technologies peuvent autonomiser les employés.

L' architecture technique

scan produit mobile paiement snapp

La détection du magasin (wifi, GPS ou scan QR code) est indispensable pour récupérer le catalogue produit qui peut être géré par fichier ou en temps réel via API.

Les transactions sont gérées par un prestataire de paiement (PSP) avec généralement  l’intégration d’un SDK tiers. Les données bancaires sont stockées et sécurisées sur des serveurs certifiés PCI DSS. 

L’export des données comptables (tickets + ventes) est structuré par flux ou en temps réel via API. 

Ce qu'il faut retenir

  • Les solutions de paiement sans caisse nécessite peu d’investissement matériel modulo les solutions retenues pour gérer la fraude  (tablette, borne…).
  • Le projet peut se greffer au système informatique existant ou au contraire vivre en toute indépendance pour un déploiement plus rapide.
  • Bien penser toutes les étapes du parcours d’achat pour tenir la promesse de la praticité et du gain de temps -> Passée la 1ère expérience d’achat qui peut être aussi déroutante que géniale, le gain de temps est indéniable et la récurrence vérifiée. 

Le COVID-19 servira certainement de catalyseur pour accélérer l’innovation autour de l’expérience d’achat du futur. L’efficacité opérationnelle des solutions de paiement sans caisse est un aspect de toutes les technologies mobiles qui ne peut être ignoré. 

2 exemples de solutions de paiement sans caisse : 

https://www.snapp.fr/projets/monoprix-et-moi/

https://www.snapp.fr/projets/relay-gare-du-nord/

Notre solution Scan & Pay en marque blanche : 

https://www.snapp.fr/apps_grand_public/app-scan-pay/

Les technologies et les environnements évoluant sans cesse, les applications existantes doivent être constamment adaptées. Bien souvent, des complications apparaissent entre les équipes opérationnelles et les développeurs. Le DevOps permet de concilier les problématiques de chacun afin d’uniformiser le résultat final. La popularité du DevOps ne cesse de grandir puisque ce nouveau concept permet de concevoir des produits plus fiables, plus performants. De quoi s’agit-il exactement et quel est l’impact sur les méthodes de développement classiques ?

Qu'est-ce que le DevOps ?

Le DevOps est une approche qui favorise l’étroite collaboration entre les équipes de développement (dev) et d’exploitation (ops) pour toute solution informatique (développement de logiciels, de sites web, d’applications…). Cela permet l’union des personnes, des processus et des technologies dans le but de satisfaire l’utilisateur final de la solution développée. 

L’objectif du DevOps est d’améliorer l’efficacité du projet en proposant des déploiements en continu, tout en conservant la stabilité des environnements grâce à du monitoring ou des sécurités applicatives. Pour cela, des phases d’automatisation seront mises en place durant toutes les phases du projet (tests, scripts de déploiement). De plus, l’objectif est de pouvoir permettre à plusieurs membres du projet de travailler sur un projet commun tout en uniformisant le résultat final. 

Ce schéma résume le concept du DevOps, le symbole de l’infini puisque le DevOps représente une logique qui se répète en continu avec les grandes étapes suivantes : 

  • Un développement constant
  • Des tests en continu
  • Une intégration continue
  • Une mise en œuvre continue
  • Un monitoring permanent

Les deux activités de Dev et d’Ops représentées sur le logo finissent par se confondre étant donné que chaque étape est liée.

Les outils du DevOps ?

Il existe de nombreux outils pour aider les équipes à mettre place une chaîne d’outils personnalisées qui répondront aux différents besoins identifiés au fil des différentes phases du cycle de vie d’une application (planification, développement, livraison et exploitation.) 

Voici quelques exemples d’outils : 

  • Gitlab : pour la gestion de version, le partage du code source, l’automatisation de la chaîne de construction, des tests et du déploiement
  • Sonarqube : pour limiter la dette technique, garder un code propre et détecter au plus tôt certains bugs ou vulnérabilités
  • TestFlight / Firebase App Distribution : pour déployer et distribuer les applications en phase de tests
  • Firebase Crashlytics : pour monitorer les crashs des applications en développement ou en production
  • Fastlane : pour automatiser le processus de distribution des applications

En revanche, la mise en place d’une équipe DevOps ne signifie pas juste mettre en place des pratiques et des outils, il faut également réussir à instaurer une véritable culture DevOps. La force de cette nouvelle méthode repose sur la culture de l’organisation et des personnes qui en font partie et pas seulement les équipes techniques. En effet, tous les niveaux de l’entreprise doivent y être impliqués du service commercial, au marketing ou même à la communication.  Cela signifie que chaque personne impliquée dans le projet, et ce, dès la conception, accepte d’effectuer des changements dans la manière de travailler afin de collaborer tous ensemble vers un même but : celui de mieux répondre aux besoins clients tout en améliorant la confiance dans les applications développées. 

Si ce changement est accepté dans vos équipes, cela créera un véritable environnement propice au développement d’équipes très performantes.

Les avantages du DevOps ?

La mise en place de cette nouvelle démarche et de cette nouvelle culture vous permettra de :

Envie d'en savoir plus ? Participez à notre conférence !

Si vous souhaitez approfondir ce sujet et découvrir ce qu’est le devops avec des cas concrets, vous pouvez vous inscrire à notre matinale, que nous co-animons avec Zenika, le 21 Novembre.

 Pour retrouver le programme de cette matinée et vous inscrire cliquez-ici 

Le développement d’applications mobiles comporte des contraintes bien spécifiques du début à la fin du projet parfois méconnues des développeurs (comptes Google et Apple, certificats, tests sur mobiles, déploiement sur les stores, …). L’approche DevOps permet d’anticiper et gérer ces contraintes tout au long du projet. Mais comment les appréhender ?

DevOps Game by Zenika

Vous construisez des logiciels ? Vous avez des équipes de build (devs) qui réalisent en permanence de nombreuses fonctionnalités ? Vous avez des équipes d’exploitation (ops) qui cherchent en priorité à maintenir un système stable et disponible, et par conséquent à réduire l’introduction de nouveautés ? Ce jeu est fait pour vous !

Vous expérimenterez comment transformer 2 grandes équipes avec 2 grands objectifs : maximiser les fonctionnalités VS maximiser la disponibilité du système. Serez-vous capable d’en faire 1 seule équipe avec 1 objectif suprême : le maximum de valeur pour vos utilisateurs ?

Retour d’expérience by Snapp’

On vous montrera comment notre équipe DevOps et nos équipes projets ont mis en place une approche DevOps pour industrialiser leur process et gagner du temps sur toutes les phases d’un projet.

INTERVENANTS

  • Julien Hertout et Romain Ourgorry : Ingénieurs DevOps chez Snapp’. Forts d’une longue expérience dans le développement mobile (de JavaME à Android et iOS en passant par Windows Phone) leur objectif a toujours été de simplifier le travail des autres : celui des développeurs d’abord en travaillant sur un outil de développement cross-plateforme puis celui de l’ensemble des intervenants d’un projet en essayant de mettre en place une démarche DevOps dans la branche développement mobile de Snapp’.
  • Marc Abou Chacra : Après plus de 10 ans de développement Java, je m’intéresse maintenant aux pratiques et aux problématiques OPS. J’affectionne particulièrement les sujets qui tournent autour du monitoring, de l’infrastructure as code et de la containerisation. Aujourd’hui consultant et formateur à Zenika Bordeaux, j’essaie de favoriser la communication et le partage de connaissance, notamment en co-organisant le GDG Bordeaux.

PROGRAMME 21 NOVEMBRE 2019

  • 08h45 – 09h15 : Accueil – Café
  • 09h15 – 10h30 : DevOps Game
  • 10h30 – 11h00 : Pause
  • 11h00 – 12h00 : Retour d’expérience Snapp’
  • 12h00 : Échanges

Nos équipes auront le plaisir de vous accueillir dans nos locaux Snapp’ – 7 rue Cabirol 33000 Bordeaux

A l’occasion de la Paris Retail Week 2019, la Marketing Mobile Association France, seule association dédiée au marketing, à la publicité, au CRM et au Commerce sur mobile et tablette en France, s’est penchée avec Fidme, S4M et le Group M, sur le lien entre le smartphone et le shopping en France. Comment le mobile impacte-t-il les achats en point de vente des Français ? Découvrez les résultats de l’étude ci-dessous.

LE MOBILE, UN OUTIL INDISPENSABLE AUX FRANÇAIS POUR PRÉPARER LEURS ACHATS…

Le mobile, toujours plus présent et utilisé dans les foyers français, s’impose chaque année un peu plus dans le E-commerce : plus de la moitié (59%) de ses utilisateurs ont sauté le pas pour acheter en ligne.

Le smartphone devient l’outil indispensable pour préparer des achats en magasin : le digital s’impose comme le premier réflexe pour 78% des utilisateurs de smartphone !

Suite à leurs recherches 66% des utilisateurs se sont rendus en point de vente parmi eux 20% au moins le jour même.

  • 64% des utilisateurs qui font des recherches avant un achat en point de vente  sont en quête de renseignements sur le prix des produits et services qu’ils convoitent et 33% vont encore plus loin en traquant les bonnes affaires.

… ET INDISPENSABLE AUX MARQUES POUR COMMUNIQUER

  • 91% des propriétaires de smartphones reçoivent des communications commerciales.

… ET INDISPENSABLE AUX MARQUES POUR COMMUNIQUER

  • 91% des propriétaires de smartphones reçoivent des communications commerciales.
  • 98% des destinataires de communications adressées se sont déjà rendus en point de vente suite à ces communications.
  • 45% des possesseurs de smartphoneseraient prêts à partager au moins une donnée géolocalisée, pour avoir accès à des bons plans proches de chez eux (56% d’entre eux) ou découvrir de nouveaux points de vente (44%).
  • 70% des destinataires d’une communication géolocalisée se rendent dans un point de vente à proximité. Cela représente au global 37% des utilisateurs de smartphone.

QUELQUES POINTS D’ANALYSE

Si les mobinautes préfèrent avant tout rechercher des informations par eux-mêmes avant de visiter un point de vente (87%), ils sont également 45% à partager des données géolocalisées, considérant, pour plus de la moitié des concernés, qu’il s’agit de la meilleure solution pour bénéficier des bons plans proches de leur position. 65% des utilisateurs vont encore plus loin en partageant leurs données personnelles directement avec les marques, majoritairement quand ils en sont déjà client.

Près de 8 Français sur 10 (79%) déclarent effectuer des recherches sur un produit, service, point de vente… avant un achat. Les moteurs de recherche arrivent en tête (69%), surpassant les sites et applications de marques ou d’enseignes (67%). A l’initiative des consommateurs, ces recherches sont un gage d’efficacité, puisque 66% des utilisateurs de smartphone se sont déjà rendus en magasin à l’issue d’une recherche, et parmi eux, 69% d’entre eux s’y étant rendus dans la semaine suivant la recherche.

Les communications émises par les marques et les enseignes sont omniprésentes : 91% des consommateurs en reçoivent régulièrement, e-mails et SMS en tête. Avec 63% des destinataires qui se rendent en point de vente après les avoir reçues, elles sont d’autant plus incitatives qu’elles proposent des offres promotionnelles (83%). A noter que la géolocalisation de ces messages accroît considérablement l’efficacité du drive-to-store: 70% des utilisateurs ayant reçu une communication géolocalisée se sont déjà rendus en point de vente soit 7 points de plus que pour les communications au global.

Voici l’intégralité de l’étude ici : http://www.mmaf.fr/publication/etude-impact-du-mobile-sur-les-achats-des-francais-en-magasin/

 

 

 

Le 10 septembre dernier, Apple dévoilait lors de sa keynote annuelle la version finale d’iOS 13,  disponible dès  aujourd’hui. La marque avait déjà mis à disposition une version Beta d’iOS 13, permettant à nos développeurs d’étudier les différents changements et évaluer les impacts sur notre utilisation de l’OS.

Snapp’ vous présente ci-après un récapitulatif des principales nouvelles fonctionnalités qui seront présentes dans cette nouvelle version.

Le dark mode

Déjà en place sur les dernières versions d’Android, le “dark mode” (traduisez “mode sombre”) débarque sur iOS 13. Fini le thème clair par défaut des appareils iOS, vous pourrez désormais choisir de visualiser vos applications sur un thème foncé.

Optimisée pour l’affichage des écrans de nuit, cette option activable depuis le panneau de configuration du téléphone vous permettra surtout de faire des économies d’énergie.

Petit bémol : toutes les applications installées sur votre téléphone ne supporteront pas forcément ce nouveau thème !

Côté technique :

Le support n’étant pas complètement automatique, voici notre TODO :

  • Utiliser des couleurs dynamiques : color.white -> color.systemColor
  • Pour les effets floutés le principe est le même que pour les couleurs dynamiques

A noter :

  • Possibilité de bloquer un mode sur un écran, une vue.

  • Possibilité de créer ses propres couleurs dynamiques
  • Possibilité de créer des images dynamiques 
 

Le sign-in d’Apple

Là aussi, Apple s’est inspiré de son concurrent Google pour mettre en place cette nouvelle fonctionnalité.

Vous l’utilisez probablement déjà sur vos applications mobiles… l’inscription ou la connexion via Facebook ou Google est devenue monnaie courante lorsque l’on ne veut pas s’embêter à retenir un énième mot de passe alors qu’en un clic, on est connecté !

Le sign-in d’Apple vous permettra de vous inscrire sur différentes applications grâce à votre Apple ID.

Petite nouveauté tout de même : si vous ne souhaitez pas transmettre votre véritable adresse email, Apple vous propose de générer un alias afin que vos données personnelles ne soient pas visibles. Les emails envoyés à cet alias transites ensuite par un serveur d’Apple, qui les transfère vers votre véritable adresse.

Côté technique

  • Configuration du projet : capability, entitlements
  • Ajouter le bouton défini par Apple
  • Créer une “requête d’autorisation” (affiche l’UI de demande à l’utilisateur)
  • Gérer le retour de la requête d’autorisation (utilisateur Apple ou non)
  • Gérer les déconnections utilisateurs (l’utilisateur peut se délogger en dehors de l’application)
 

La géolocalisation un nouveau mode de permission

Dans un contexte où le tracking est de plus en plus poussé et les utilisateurs de plus en plus réfractaires, Apple a décidé de revoir les autorisations concernant la géolocalisation.

Après la mise en oeuvre de l’autorisation de tracking uniquement lorsque l’application est active, iOS 13 propose aujourd’hui à ses utilisateurs un nouveau mode de permission temporaire, leur permettant de mieux contrôler leurs données personnelles en acceptant une seule fois l’autorisation de géolocalisation.

Ainsi, les applications basée sur la géolocalisation de leurs utilisateurs seront contraintes de leur demander l’autorisation autant de fois que nécessaire.

  • « While  in use “ : Lorsque l’application est au premier plan.  possibilité d’autoriser le travail en background avec une propriété
  • “allowsBackgroundLocationUpdate” un indicateur est alors affiché dans la barre de status

 

  • “Allow once” : Comme un “While In Use” une seule fois, l’autorisation repasse ensuite dans un état “indéterminé”. Redemander la permission la prochaine fois.

 

Nouveau iPadOS : Quézaco ?

Dans la foulée d’iOS 13, Apple en profite et sort iPadOS, le nouveau système d’exploitation dédié à l’iPad.

Parmi les nouvelles fonctionnalités, retenez principalement que l’écran d’accueil de l’iPad tend à ressembler de plus en plus à celui du Mac, grâce à l’ajout d’onglets et de fenêtres. D’ailleurs, il est possible de l’utiliser comme un second écran de Mac.

Ce nouvel OS permettra aussi l’intégration de différents widgets à votre écran d’accueil (météo, rendez-vous, fréquences d’usage des applications etc…).

Vous l’aurez compris, Apple cherche à tendre vers une homogénéisation de ses différents OS afin d’assurer une meilleure fluidité dans le développement et par conséquent, dans l’usage de ses outils.

L’ objectif ?

Permet de « recompiler des applications iPad pour les exécuter nativement sur Mac« . Apple a unifié autant que possible toutes les couches de frameworks entre iOS et MacOS (à quelques exceptions prêts comme ARKit qui n’existe pas sur Mac).

Cela permet d’avoir une application Mac rapidement lorsque l’on a une application iPad. Les applications de type « iPhone only » ne sont pas compatibles.

AVANT
APRES : Notion de framework “jumeau”, c’est le compilateur qui selon la cible va choisir quel framework utiliser. Transparent pour le développeur.

Vous l’aurez compris, Apple cherche à tendre vers une homogénéisation de ses différents OS afin d’assurer une meilleure fluidité dans le développement et par conséquent, dans l’usage de ses outils.

L’avis de nos développeurs : Apple cherche à embrouiller tout le monde 🙂

  • iOS sur iPad a été rebaptisé iPadOS mais en pratique peu de changement(pour le moment).
  • Il n’y a qu’un seul OS : iOS. Les « nouvelles fonctionnalités » sont en fait sur des APIs plutôt utilisées sur l’iPad.

iPad Apps for Mac

C’est dans cette logique d’homogénéisation que la marque a souhaité unifier autant que possible les frameworks (composants logiciels structurels) utilisés pour iOS et MacOS.

Créer une application Mac rapidement à partir d’une application iPad sera désormais possible, moyennant seulement quelques modifications dans le code !

 

Côté Technique : certains framworks ne sont pas supportés. Les frameworks dépréciés (utiliser leur version non dépréciée)

  • AssetsLibrary
  • OpenGLES
  • GLKit
  • AddressBookUI
  • AddressBook

Les frameworks spécifiques iOS :

  • ClassKit
  • HealthKit
  • ARKit
  • CarPlay
  • HomeKit
  • VisionKit

Pour adopter le projet, pensez à : 

Nouveau scheme, bundle id, entitlements…

  • Attention à la taille des textes
  • Attention aux gestures
  • Attention à la taille des ressources
  • Attention aux accès au NSBundle (les fichiers ne vont pas au même endroit dans le bundle Mac)

Concernant le conditionnement : conditionnez le code pour éliminer le code non compatible Mac. Framework tiersfavorisez un format spécifique xcframework

SF SYMBOLS


Il est certain que si vous êtes un utilisateur d’iPhone confirmé, vous êtes plutôt familier à l’interface singulière de l’OS (univers blanc et gris,
pictogrammes tracés au trait fin bleu, notification rouge…).

Bref, vous connaissez sur le bout des doigts les guidelines Apple en matière de design ! Mais préparez-vous, car iOS 13 débarque avec SFSymbols, une nouvelle bibliothèque d’icônes natives utilisables dans toutes les applications disponibles sur l’App Store.

Côté technique :

L’intégration dans une app passe par : 

  • UIImage(systemName: »xxx ») où « xxx » est le nom de l’image trouvé dans SF Symbols
  • Pour un svg « maison », svg dans les assets puis UIImage(named: »xxx ») où « xxx » le nom de l’assets.
  • API « SymbolConfiguration » qui permet de régler les propriété des symboles sur les ImageView.
  • Ces propriétés ne sont pas appliquées sur autre chose que des symboles.
  • Pour les UIButton, on peut faire la même chose que pour les UIImage

Pour créer son symbole :

Il faut partir d’un template : pour cela il est possible d’extraire le svg depuis un symbole dans l’application SFSymbol (sélectionner le symbole -> File -> Export Custom Symbole template)

  • Ensuite éditer ce template (avec des outils de dessins) pour le compléter comme on le souhaite puis sauvegarder le fichier
  • Il suffit ensuite d’intégrer ce svg dans les ressources de l’application dans Xcode.

La double camera

Ne serait-il pas sympa, lorsque vous filmez une scène avec votre caméra, de vous filmez également en selfie et d’accéder en live aux 2 prises de vue ? Vous en réviez, Apple l’a fait.

Dans la version d’iOS 13, les modes multi-caméra et multi-micros seront disponibles, couplés à une amélioration dans la détection des différents éléments du visage (les cheveux, la peau, les dents…).

Malheureusement, cette fonctionnalité est pour le moment limitée aux Iphones 10 et dernier iPad Pro. Pensez également à garder votre chargeur à proximité car cette feature est très coûteuse en énergie !

ARKIT 3, la réalité augmentée by Apple

Pour les non-connaisseurs, Arkit est un kit de développement qui permet “d’intégrer les fonctionnalités de caméra et de mouvement d’un appareil iOS pour créer des expériences de réalité augmentée dans une application ou un jeu vidéo.”

https://developer.apple.com/documentation/arkit

Dans sa nouvelle version, Arkit 3 capitalise principalement sur la simplification des prises de vue d’un environnement en réalité augmentée.

Cela passe notamment par l’amélioration du motion capture et de l’occlusion (plus de collègue qui semble passer à travers des objets !), mais aussi par la mise en place de sessions collaboratives de travail pour faciliter la détection des environnements.

C’est certain, la réalité augmentée nous réserve encore de belles surprises 

Après le déploiement de son service Coupe-File, la solution de self-scanning / self-checkout qui permet aux consommateurs de scanner leurs produits et de les payer sans passer par la caisse ; Monoprix innove en intégrant une nouvelle fonctionnalité à son application : les défis.

Pour continuer de se démarquer et séduire ses utilisateurs, il est essentiel pour des marques comme Monoprix de proposer une expérience attrayante au sein de son application. La gamification, qui consiste à reprendre des concepts propres à l’univers du jeu pour les appliquer à d’autres domaines, est à cet effet l’une des méthodes les plus efficaces pour répondre à ces attentes.

Ainsi, Monoprix & moi, l’application développée par l’équipe Snapp’, propose désormais à ses utilisateurs d’activer jusqu’à 3 défis par mois parmi une sélection ciblée par l’enseigne. Les consommateurs ont 2 mois pour les réaliser et ainsi profiter de cashback sur les produits achetés, les visites effectuées ou les paniers réalisés.

 

Concrètement comment ça marché?

– L’utilisateur active jusqu’à 3 défis via son application parmi ceux qui lui sont proposés pour la période à venir.

– Il achète les produits concernés par les défis en présentant sa carte de fidélité.

– Des réductions seront automatiquement créditées sur sa carte Monoprix dans un délai de 72 heures.

Un outil puissant de gamification in-app

De plus en plus prisés par les applications des retailers, les défis constituent une méthode efficace de gamification. D’après l’étude de la société App Annie, les français passent en moyenne 35 minutes par jour à jouer à des jeux sur leurs smartphones. Instaurer des mécaniques de jeu dans une application les pousse ainsi davantage à s’engager dans une activité. Cet outil très puissant créé une expérience ludique et divertissante pour l’utilisateur. D’un point de vue marketing, il augmente le trafic et l’engagement in-app.

Jusqu’à présent les Applications Natives permettaient de résoudre de nombreux problèmes que posait la navigation web sur mobile en proposant notamment de nouvelles fonctionnalités (notifications push, conservation des préférences et des paramètres, mode offline…). Aujourd’hui, grâce aux nouveautés en matière de technologies web, les Progressive Web Apps (PWA) se positionnent en alternative aux applications natives.  

Mais à quel point les PWA sont-elles vraiment plus performantes que les applications natives et optimisent-elles l’expérience utilisateur ? Nous avons dressé la liste des avantages et des limites de cette techno, qui pourrait vous être utile lors du développement de prochains projets mobile ! 

PWA, les avantages d'une technologie immersive

Petit rappel : une Progressive Web App (PWA) est une solution hybride qui mixe les fonctionnalités appliet sites web responsives. Sa technologie permet de télécharger les contenus de l’application au fur et à mesure de sa navigation, d’où son nom “progressive”. L’utilisateur n’a pas besoin de se rendre sur l’App Store ou le Play Store pour télécharger l’appli, il la télécharge directement via son navigateur (Chrome, Safari, Firefox, etc.). En revanche, la PWA permet également à l’utilisateur de s’affranchir du navigateur web en l’installant sur l’écran d’accueil de son mobile, puis en l’utilisant en mode plein écran

Une Progressive Web App, en plus d’être moins coûteuse qu’une application classique, offre des avantages considérables :

  • Trois fois moins de temps de développement : il n’y a plus besoin de développer des applications distinctes pour chaque device (desktop, android, iOS).
  • La distribution et les mises à jour sont rapides et quasiment instantanées : il n’est plus nécessaire de faire valider les nouvelles versions sur les stores, ce qui se ressent davantage sur iOS où les validations prennent parfois du temps avec Apple.
  • Elle est responsivedisponible hors connexion et fonctionne ainsi avec tous les systèmes d’exploitation. Ces caractéristiques ont l’avantage d’augmenter le taux de conversion, notamment sur des sites e-commerce.
  • Elle offre une bonne expérience utilisateur notamment grâce à l’optimisation du cache, qui favorise le téléchargement des pages / écrans plus rapide.
  • Elle joue un rôle non négligeable dans le référencement naturel sur les moteurs de recherche.

Les Progressive Web Apps sont rentables pour des applications e-commerce avec des utilisateurs ciblés Android : 

  • Lancôme Paris par exemple, en mettant en place cette technologie, a vu ses sessions mobiles augmenter de plus de 50% et ses conversions de 17%*.

  • Les utilisateurs de la PWA de Pinterest passent 40% de temps en plus sur le réseau social comparativement à l’ancienne version classique de la web app. Les revenus publicitaires ont également progressé de 44% et le taux d’engagement de 60%*.

* “Progressive Web Apps : the future of the mobile web” par Google et Microsoft. 

 

Des limites trop importantes sur iOS

Malgré les avantages mentionnés ci-dessus, une PWA présente aussi des limites non négligeables : 

Son absence sur les stores mobiles peut être considérée comme inconvénient, dans la mesure où elle reste moins visible.

Elle n’est pas supportée parfaitement par tous les navigateurs web (Mozilla Firefox, Microsoft Edge…).

Certaines fonctionnalités ne sont pas compatibles avec iOS, ce qui représente sa plus grande faiblesse :

 

Au cours de ces dernières années, de nombreuses possibilités de paiement ont vu le jour. Parmi elles, le paiement mobile, une tendance qui consiste à utiliser son smartphone comme moyen de règlement chez un commerçant.

Le mobile au centre de la révolution des paiements

Une étude menée par Juniper Research prouve qu’en 2019, 2,1 milliards de personnes dans le monde utiliseront leur téléphone portable pour réaliser des paiements ou des transferts d’argent. Ceci correspond à une croissance de 30% par rapport aux 1,6 milliard de personnes qui ont utilisé leur mobile à ces fins au cours de l’année 2017.

L’attente en caisse reste une contrainte aujourd’hui pour la majorité des clients des commerces physiques. Selon une étude IFOP, elle s’élève en moyenne à 11 minutes ce qui est beaucoup trop pour de nombreux clients, qui, pour 30% d’entre eux, sont prêts à abandonner leurs achats s’ils estiment l’attente trop longue. Pour palier à ce problème, Snapp’ a développé la solution mobile Scan&Pay.

Comment utiliser Scan&Pay en magasin ?

Un principe simple :

    1. Je lance mon application
    2. Je scanne le code barre de mes produits à l’aide de la caméra de mon smartphone
    3. Je règle mes achats directement dans l’application
    4. Je sors du magasin sans passer par la caisse

Grâce à la solution mobile Scan&Pay développée par Snapp’, les consommateurs gagnent un temps considérable puisque la solution réduit l’attente en caisse et fluidifie le trafic en magasin. L’application permet moins de manipulation de produits, étant donné qu’ils passent directement des rayons au panier du client. Les utilisateurs de Scan&Pay peuvent également visualiser le total de leurs courses en temps réel et gagner de la place : plus besoin de portefeuille, tout est dans leur téléphone !

En ce qui concerne les commerçants, l’application mobile Scan&Pay leur permet de réduire leurs coûts opérationnels et d’optimiser l’espace en magasin. Le personnel peut être affecté sur des missions plus valorisantes ce qui permet de fournir aux clients un meilleur service. De plus, cette solution permet d’augmenter la fréquence d’achat et ainsi fidéliser par ce biais les clients. Scan&Pay offre aux commerçants un avantage concurrentiel de part cette différenciation de réalisation d’achat.