Les designs UX (User Experience) et UI (User Interface) sont deux domaines de la conception de produits qui participent ensemble à créer une expérience utilisateur agréable, intuitive et efficace. Leurs objectifs sont les mêmes mais avec une approche différente et des préoccupations distinctes.

Dans cet article, nous explorerons en détail les différences entre la conception UX et la conception UI, y compris leurs objectifs, leur portée et leur processus de conception. Ces deux concepts sont souvent confondus, mais il est important de les distinguer pour bien évaluer chaque approche.
L'UX design
La conception UX (User Experience) est l’ensemble des éléments qui influencent l’expérience que les utilisateurs vivent lorsqu’ils interagissent avec un produit ou un service (un objet physique, une application mobile ou un site web). L’ UX englobe l’apparence générale de l’interface utilisateur, la facilité d’utilisation et la satisfaction d’usage. A ne pas confondre avec l’ergonomie qui cherche à optimiser l’adéquation entre les utilisateurs et la machine. La notion d’ergonomie se concentre sur les aspects physiques de l’utilisation d’un produit ou d’un système pour le rendre facile et confortable tandis que l’UX design se concentre sur la qualité globale de l’expérience utilisateur en prenant en compte les souhaits et besoins des utilisateurs.
L’ UX Design englobe le côté humain de l’expérience utilisateur qui comprend les émotions, la psychologie et la compréhension des besoins des utilisateurs.
Le but est de créer des produits qui sont agréables à utiliser et qui répondent aux besoins des utilisateurs de manière efficace. Cela peut inclure la création de maquettes et de prototypes pour tester différentes idées, l’analyse de données sur l’utilisation du produit pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec lui et l’optimisation de l’interface utilisateur pour rendre l’expérience la plus fluide et intuitive possible.

En créant des expériences utilisateur positives, vous pouvez augmenter la satisfaction des utilisateurs et la fidélisation à votre marque.

L’ UI design
L’ UI Design (ou conception d’interface utilisateur) concerne l’environnement graphique qui rassemble tous les éléments visuels avec lesquels un utilisateur va interagir pour effectuer des actions ou naviguer. L’ UI inclut les éléments visuels tels que les couleurs, les polices, les icônes, les boutons ainsi que la façon dont ces éléments sont organisés sur un écran par exemple.

La conception UI participe également à rendre l’interface utilisateur agréable et explicite, en utilisant des conventions de conception standard et en offrant des indicateurs clairs pour aider les utilisateurs à interagir avec le produit. Cela peut aussi inclure des animations et des transitions pour rendre l’expérience plus fluide et plus attrayante.

Pour en savoir plus sur le design d’applications mobiles, vous pouvez consulter ce livre blanc très complet ici.
Les différences entre UX design et UI design
La conception UI est utilisée conjointement avec la conception UX pour créer une expérience utilisateur cohérente et agréable. Alors que la conception UX s’intéresse à l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit, la conception UI se concentre sur la façon dont l’interface utilisateur est conçue et présentée à l’utilisateur.
L’expérience utilisateur peut être schématisée sous forme d’un iceberg, où le design UI représente la face apparente de cette structure et l’UX design est sa face immergée.

Voici quelques différences clés entre la conception UX et la conception UI :
- Objectif : La conception UX vise à améliorer l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit tandis que la conception UI vise à rendre l’interface utilisateur attrayante et facile à utiliser.
- Portée : La conception UX prend en compte l’ensemble de l’expérience de l’utilisateur, y compris la façon dont ils interagissent avec le produit et comment ils le comprennent. La conception UI, en revanche, se concentre sur l’apparence et la disposition de l’interface utilisateur.
- Processus de conception : La conception UX implique souvent des recherches sur les utilisateurs, la création de maquettes et de prototypes, et l’analyse de données sur l’utilisation du produit. La conception UI, quant à elle, implique souvent la sélection de couleurs, de polices et d’icônes, ainsi que la mise en place de l’interface utilisateur sur l’écran (boutons, menus et éléments de navigation).
En conclusion
La conception UX et la conception UI sont deux domaines de la conception de produits qui travaillent ensemble pour créer une expérience utilisateur agréable et intuitive.
L’ UX s’intéresse à l’expérience globale de l’utilisateur avec le produit selon ses besoins et ses motivations, tandis que l’ UI se concentre sur l’apparence et la disposition de l’interface utilisateur.
En résumé, l’UI fait partie de l’UX, mais l’UX est beaucoup plus complète sur l’expérience utilisateur.
Sources photo :
- Photo de Faizur Rehman sur Unsplash
- Photo de Hal Gatewood sur Unsplash
Depuis quelques jours, nous testons au sein de l’agence l’outil ChatGPT d’OpenAI. L’outil est aussi bluffant que précis. Et questionne ! Comment l’utiliser au quotidien ? Va t il remplacer les créateurs de contenus jusqu’aux développeurs ?
Qu’est ce que ChatGPT ?
ChatGPT est un outil de traitement du langage naturel qui utilise une technologie de modèle de langage prédictif (GPT) pour générer des réponses à des questions ou des conversations. Cet outil est développé par OpenAI, en mode bêta actuellement, et s’appuie sur des corpus de textes, des journaux, des livres, des pages webs et des documents académiques, des scripts de films…mis à disposition majoritairement avant 2021. Par définition l’outil est constamment mis à jour et entraîné sur de nouvelles données pour améliorer ses performances.
OpenAI est une organisation de recherche en intelligence artificielle (IA) qui a pour objectif de développer et promouvoir des technologies d’IA avancées de manière responsable et éthique. Elle a été fondée en 2015 par des investisseurs de la tech tels qu’Elon Musk, Sam Altman et Greg Brockman.
Nous avons demandé plusieurs requêtes à ChatGPT pour évaluer la pertinence des réponses. Il est d’ailleurs possible de régénérer une réponse si elle ne convient pas. De manière générale, les réponses apportées sont judicieuses, étayées et impartiales. L’outil ne juge pas et s’emploie à garder une neutralité exemplaire. Non, l’outil ne se prononce pas sur l’usage adéquat entre “pain au chocolat” ou “chocolatine”. Nous avons toutefois mis l’outil à rude épreuve pour connaître son genre. Voir la fin de l’article pour le découvrir !
Quelle est l’ utilité de ChatGPT pour les développeurs ?
Si l’outil n’est pas encore bien calé sur des requêtes comme les paroles des “Lacs du Connemara” de Michel Sardou, l’aide apportée sur le codage est plus que vérifiée.
Quand on lui demande : “fais moi une application bancaire en Flutter qui reprend les couleurs de Paypal dans laquelle je peux consulter mon solde, ma carte et mes opérations”, voici le retour :

Nous avons uniquement modifié l’image.
L’outil aide indéniablement les développeurs à comprendre et à utiliser les différents frameworks de développement. ChatGPT donne des conseils et astuces pour résoudre des problèmes ou pointe les particularités de chaque plateforme en analysant les tendances et les évolutions de l’industrie. Par exemple, nous avons demandé à l’outil : “comment faire une tâche Ansible pour ajouter les clefs SSH des utilisateurs listés dans authorized-keys ?”. La réponse de chatGPT est à propos et élégante :

De plus, OpenAI donne accès à ses API. Il est donc possible d’intégrer l’IA au sein d’une app que l’on développe.
Quel avenir pour les développeurs ?
Il y a 8 ans, la vidéo “Humans need not apply” pointait déjà la nécessité d’anticiper l’avènement de l’IA sur nos modes de vie et de travail. Alors combien de temps reste t-il aux développeurs avant d’être grandement remplacés par l’IA ? Comment faire face à l’inéluctable automatisation ?
La justesse de ChatGGPT nous oblige à y réfléchir très vite d’autant que l’outil n’est qu’à la version bêta ! L’outil est d’ores et déjà un formidable assistant pour coder plus efficacement.
Sources :
- Photo de Patrick Tomasso sur Unsplash
- https://openai.com/blog/chatgpt/
ps : nous avons réussi à détecter le genre de l’outil 🙂

Avec la période festive qui s’annonce, focus sur un projet développé par Snapp’ et qui devrait ravir les novices comme les experts du vin : Logic Wine !
Logic Wine est un jeu pour se perfectionner à la dégustation de vin, en groupe de préférence. Quelque soit non niveau de connaissance, le jeu est aussi bien adapté aux novices qu’aux experts.
Le jeu Logic Wine allie une box en carton comprenant des verres, un set de jeu, une lampe, une bouteille de vin mystère et un lien pour accéder aux différentes étapes de la dégustation sur son smartphone, sa tablette ou son pc.

A travers les diverses analyses visuelles, olfactives et sensorielles ainsi que les quizz, le joueur comptabilise des points pour tenter d’obtenir le meilleur classement parmi les joueurs participants. Des cartes gages apportent également un peu de piment aux parties. Le graal étant finalement de deviner le vin dégusté.
Pour (se) faire plaisir pour les fêtes, la box Logic Wine est disponible sur le site ici.
Les zythologues ne seront pas en reste; la société vient de décliner la box autour de la bière.

Pour en savoir plus sur le développement du projet, vous pouvez consulter notre cas client en cliquant sur ce lien.
Bonne dégustation !
Quel est le rôle du chef de projet ?
Le chef de projet digital chez Snapp’ prend en charge le pilotage d’un projet qu’il soit web, backend ou mobile. Il va manager une équipe de production pour livrer un projet numérique en phase avec les attentes du client.
Le chef de projet englobe plusieurs rôles dans l’entreprise : concepteur, contrôleur, coach, expert et orateur. Il est le garant de la réussite d’un projet. Son rôle fait appel à des compétences techniques, à une excellente capacité relationnelle, mais aussi à l’expérience qu’il va acquérir au fil du temps.
Il sera également sollicité pour participer à des appels d’offres et rédiger des documents fonctionnels ou techniques.
Quelles sont les principales missions du chef de projet chez Snapp' ?

Le chef de projet est garant de la bonne exécution d’un projet, de la phase de conception jusqu’ à la livraison du produit.
Pour cela il va donc :
- Cadrer le périmètre
- Gérer l’équipe de développement
- Concilier tous les acteurs internes ou externes autour du projet
- Rédiger la documentation
- Gérer les plannings et définir des jalons
- Surveiller et alerter sur les risques internes et externes
- Piloter le budget
- Animer les réunions
- S’assurer de la conformité du produit final.
Quelles sont les étapes clés pour mener à bien un projet ?
Il est nécessaire d’avoir un bon cadrage dès le départ du projet et de comprendre chaque enjeu, chaque besoin client. Une documentation fonctionnelle et technique est primordiale pour rassembler les informations échangées et constituer une feuille de route pour l’équipe technique.
Les modifications du périmètre seront évaluées et validées par toutes les parties prenantes pour éviter toute incompréhension.
Le chef de projet planifiera des réunions régulières avec les différents protagonistes pour avoir de la visibilité et s’assurer du bon déroulement du projet. Les comptes rendus sont essentiels pour la pérennité du projet.
Une fois les développements terminés, il faut s’assurer que le produit est conforme aux attentes du client d’un point de vue fonctionnel, technique et réglementaire.
Quelques outils utilisés par les chefs de projet SNAPP’ :
Diagramme de Gantt : Planification
Google Slides : Présentation client
Trello : Gestion et priorisation des tâches. Tests & recette
Gleap : Remontée des tickets les détails techniques depuis une app mobile
Redmine : Gestion des tickets et des tâches pour l’équipe technique
Graphana : Tableau de bord interne pour visualiser les temps saisis vs les temps vendus.
Interview de Marianne BROUSSET : cheffe de projet Snapp’

Peux-tu nous raconter ta journée « type » chez SNAPP’ ?
“Le temps est parfois très compliqué à gérer car nous pouvons être assez sollicités de part notre connaissance particulière du projet.
C’est pourquoi, en général le matin, nous organisons des stand up meeting avec l’équipe de développement pour faire un point sur ce qui a été réalisé la veille et définir la feuille de route de la journée.
Nous sommes en contact régulier avec le client et plusieurs membres de l’équipe projet (externe à Snapp’) pour informer de l’avancée des actions que nous menons. Nous pouvons être amenés à organiser des ateliers avec les intervenants ou animer des comités de projet.
Quand une fonctionnalité ou un fix est terminé, il est important de tester, pour valider le rendu final et la conformité par rapport aux attentes client.
Tout au long de la journée, il faut compléter ses outils de suivi quand une tâche est terminée et rester en veille sur les éventuels retards ou contraintes auxquelles le projet pourrait faire face.”
Qu’est ce qui est particulièrement stimulant dans les projets à mener pour SNAPP’ ?
“ Le fait de créer un produit (une application ou un site web) avec un client en partant de rien. Nous l’accompagnons au quotidien dans la création graphique et dans les fonctionnalités qu’il souhaite voir dans le produit final. Nous travaillons avec plusieurs clients de domaines différents et nous sommes plongés au cœur de son métier – nous apprenons tous les jours de nouvelles choses dans des domaines d’activités très variés.”
L’anecdote de Maxime, chef de projet SNAPP’ depuis 5 ans
Dans le cadre d’un projet d’adaptation en application mobile d’un outil de suivi d’intervention pour un groupement d’entreprises, j’ai été invité à participer à un atelier de cadrage réunissant des représentants techniques du groupement d’entreprises et des utilisateurs des outils numériques.
J’étais convié en tant qu’expert des applications mobiles afin de présenter le prototype développé conjointement avec le groupement d’entreprises et récolter les retours des futurs utilisateurs pour ajuster notre proposition.
A mesure que l’atelier avançait, nous nous sommes rendu compte que le prototype, basé sur le cahier des charges et écrit par le groupement d’entreprises, ne répondait pas du tout aux attentes des utilisateurs finaux.
Il a fallu reprendre la conception de zéro en conciliant les contraintes techniques liées à l’environnement dans lequel l’application mobile devait s’interfacer et les besoins réels de chaque entreprise utilisatrice du service… qui étaient parfois incompatibles.
L’application qui a été déployée à l’issue de ce projet a été accueillie très positivement et est aujourd’hui largement utilisée.
Cet événement, très formateur, m’a permis de comprendre qu’il faut toujours essayer d’aller au-delà de l’expression de besoins initiale et ne pas hésiter à rencontrer les utilisateurs finaux dès que c’est possible. Comprendre leurs attentes et leurs contraintes est le seul moyen de garantir une solution qui répondra réellement à leur besoin.
Vous souhaitez en savoir plus sur le rôle du chef de projet, contactez-nous ici !
Contrairement aux sites internet (web et web app) disponibles sur tous les navigateurs, une application mobile doit être téléchargée sur des plateformes spécifiques (App Store, Google Play, AppGallery…) en fonction de son téléphone. Chaque plateforme a ses propres codes. Pour développer une application, il faut pouvoir maîtriser les spécificités de chacun des systèmes d’exploitation.
Le développement en natif, c’est-à-dire l’utilisation des langages de programmation spécifiques à chaque système d’exploitation, implique de coder le projet sur autant de plateformes souhaitées (iOS et Android dans la majorité des cas). Il faut alors trouver les compétences et le budget pour ces développements. Pour notamment pallier le manque de ressources humaines et financières, les frameworks hybrides se sont développés. Pour y voir plus clair sur les possibilités, voici une synthèse des langages de programmation les plus utilisés pour développer une application mobile :
Les langages natifs pour iOS
- Objective-C
Longtemps à la base du développement de logiciels pour les plates-formes Apple, Objective-C est le successeur du C dont la syntaxe est similaire. Le langage orienté objet a été créé en 1983 par Brad Cox et Tom Love. Largement utilisé depuis plus de 30 ans, la communauté s’essouffle au profit de Swift. Un des avantages d’Objective-C est d’utiliser des versions antérieures d’iOS et macOS, ce qui facilite la création de projet universel.
- Swift
Swift est un langage plus lisible et plus simple à appréhender qu’ Objective-C. Créé en 2014, Swift est devenu le langage de programmation de référence pour le développement mobile iOS en raison de ses performances. En 2021,76% des développements ont été réalisés avec Swift contre 13% avec Objective-C*. C’est aussi le langage de Mac OS, watch OS, tv OS, Linux et z/OS. A l’inverse d’Objective C, c’est un langage open source avec, entre autres, une syntaxe plus simple et une gestion de la mémoire optimisée.
(*Source JETBRAIN).
Les langages natifs pour Android
- Java
Java est le langage historique (+ de 25 ans) d’Android et le plus populaire. Orienté objet, il reprend en grande partie la syntaxe du langage C++. Il permet le développement de sites web ou d’applications mobiles avec l’avantage de s’exécuter sur plusieurs plateformes sans avoir à créer de nouveaux programmes.
Il est supporté par l’environnement de développement Android Studio. Ses atouts, par rapport aux langages antérieurs, sont le multithreading, l’extensibilité, la gestion de la mémoire (grâce au “garbage collector”), la haute sécurité, le support communautaire…
- Kotlin
Depuis la conférence Google I/O de 2019, Kotlin est officiellement le langage de référence pour développer des applis sur Android après Java. C’est une version optimisée de Java avec une syntaxe plus légère et explicite. Pour une même fonctionnalité à développer qu’en Java, le code est allégé pour gagner sur les temps de développement, de test et de maintenance. Kotlin peut être combiné à du Java qui utilise le même système d’encodage.
Kotlin n’est pas un langage propriétaire. Le langage, mais également ses bibliothèques et tous les outils, sont entièrement gratuits et accessibles à tous sur GitHub. Il présente donc tous les avantages de l’open-source : accessibilité, adaptabilité aux besoins, prix, évolutivité, outils…

Frameworks hybrides :
Comme indiqué plus haut, il existe une alternative aux langages natifs pour développer à moindre coût en faisant quelques compromis : les Frameworks hybrides tels ReactNative, Flutter ou Xamarin. Les applications hybrides sont développées dans un seul langage, puis le framework s’occupe de le traduire dans un autre langage. Ces frameworks sont relativement efficaces puisqu’ils permettent de gagner un temps précieux sur les développements, de l’ordre de 30% en moyenne.
- React Native
React Native est un framework cross-plateforme, créé par Facebook en 2013. Ce framework Open Source utilise Javascript pour le développement d’applications mobiles sur iOS, Android et Windows. Les performances obtenues sont quasi natives ; l’expérience utilisateur est de très bonne qualité. Il est possible de mixer du code natif et du code React Native en fonction des performances souhaitées pour certaines fonctionnalités. Cette solution comporte également quelques inconvénients. Vous pouvez les revoir dans cet article : https://www.snapp.fr/react-native-quels-enseignements-apres-3-ans-dexperience/
- Xamarin
Xamarin est également un framework Open Source disponible pour iOS, Android et Windows. Racheté par Microsoft en 2016, il permet aux développeurs de partager en moyenne 90 % de leur application entre les plateformes. Contrairement à React Native, Xamarin utilise des composants web. Le langage n’a pas rencontré le succès escompté et est progressivement remplacé par .Net Maui depuis novembre 2021.Il sera définitivement mis à la retraite en novembre 2022.
- Flutter
Flutter est un framework développé par Google en 2017. Il est utilisé pour développer des applications pour Android, iOS, Linux, Mac, Windows, Google Fuchsia et le web à partir d’une seule base de code. Le Flutter SDK utilise Dart (également développé par Google) en tant que langage de programmation. Ce framework est basé sur un système de Widgets qui permet d’ajouter des fonctionnalités facilement. Tout comme React Native, il peut être couplé au code natif existant. Les performances sont similaires à celles du natif.
Flutter offre un environnement de dev déjà mature et permet une prise en main rapide approuvée par les développeurs.
Conclusion :
Pour développer une application mobile, il existe donc pléthore de langages ! Les fonctionnalités et les objectifs du projet pourront orienter les choix. Quelques questions à se poser avant de démarrer :
- Que pourront faire les utilisateurs sur l’application : jouer, visionner des vidéos, communiquer, se géolocaliser, etc. ? Quelles sont les fonctionnalités prioritaires et optionnelles ?
- Quel budget allouer au développement en incluant la maintenance ?
- Quelles ressources (internes) sont à disposition ?
La réponse à ces questions pourra aider dans le choix des technologies. D’une année sur l’autre, les langages peuvent grandement évoluer. Le rôle des agences et des développeurs est d’accompagner les entreprises sur la définition de leurs projets et de les orienter sur les choix techniques. Voici un classement des langages les plus appréciés en 2022 juste ici.. Si vous souhaitez avoir une idée du coût d’une application mobile, Snapp’ vous propose cet article qui vous donnera quelques indications.
Crédits image : Pixabay
Une application SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition), aussi appelée système de supervision et d’acquisition de données industrielles, désigne les applications destinées à récolter des données issues d’automates. Il est fréquent que des machines de différents constructeurs soient installées sur une même chaîne et que des problèmes de synchronisation apparaissent. Les entreprises et constructeurs ont chacun leur protocole, leur manière de l’utiliser et il n’est pas toujours évident de rassembler les données récoltées. Dans cet article, nous aborderons ces problématiques tout en expliquant les caractéristiques d’une supervision industrielle.

SCADA, qu’est ce que c’est ?
Scada n’est pas une technologie spécifique mais un système de supervision qui permet de récolter et de trier les données d’une chaîne d’outils. La mise en place d’un SCADA apporte un pilotage et un reporting efficace des machines industrielles donnant aux entreprises la possibilité d’améliorer leurs processus internes. Les données sont collectées en temps réel afin d’analyser et d’optimiser le fonctionnement des machines. En utilisant les données récoltées, le logiciel SCADA permet d’identifier le potentiel de productivité et d’exploiter les ressources plus efficacement.
Le personnel surveillant a ainsi à sa disposition un outil de gestion pour assurer le bon déroulement d’une tâche et agir en conséquence. De plus, le SCADA évolue avec le temps et acquiert de nouvelles fonctionnalités puisqu’il s’adapte avec l’internet des objets (IoT). Le système est directement intégré dans les outils informatiques et industriels
Quelle finalité avec SCADA ?
Un SCADA permet d’agréger et de surveiller à distance les données de plusieurs systèmes industriels. Une entreprise pourra modéliser la manière dont ses données sont récoltées. Elle est libre de créer une représentation graphique en fonction de ses besoins : représentation « panoptique » , texte ou image, carte, schéma… Le but est de schématiser le fonctionnement des équipements pour contrôler la chaîne de production, en cas d’anomalie notamment. Pour de nombreuses structures industrielles, ce système donne la possibilité de contrôler leurs actifs dans leur globalité.
Sur quel support ?
Grâce au logiciel SCADA, les organisations peuvent surveiller leurs processus industriels sur place ou à distance, et interagir directement avec les équipements, tels que les moteurs, les pompes et les capteurs. Les ajustements qui en résultent peuvent être réalisés sur des infrastructures complètes, des processus individuels ou quelques machines uniquement.
L’avantage de cette télégestion flexible est l’utilisation sur tout type d’interface : tablette, ordinateur, smartphone ou un simple tableau avec des LED, comme pour les plans de piste de ski par exemple.
Pour qui ?
Le SCADA est très utilisé dans les secteurs de l’énergie, l’eau, les industries pharmaceutiques, manufacturières, mais aussi dans le secteur du bâtiment. (GTB – Gestion Technique du Bâtiment ou GTC – Gestion Technique Centralisée). Dans certains cas, il est aussi utilisé dans les domaines de la sécurité. Pour de nombreuses sociétés, le SCADA joue un rôle important dans le contrôle des processus de gestion.
Conclusion
Le SCADA est une solution incontournable pour de nombreuses industries afin de collecter et présenter des données dans un premier temps puis contrôler les processus et prendre des décisions dans un second temps. Ces systèmes peuvent être relativement simples ou complexes à déployer en fonction de l’organisation et des contextes d’usage. Si vous souhaitez mettre en place votre propre SCADA, les éditeurs de logiciels suivants peuvent vous y aider : MECA Group, Factory Software, Open Automation Sofware…D’ailleurs, Factory Software vous propose un article sur le SCADA afin de compléter celui-ci.. Si votre souhait est de créer un site web ou une application mobile, c’est juste ici.
Pour compléter le 1er volet consacré aux indicateurs à suivre (si vous l’avez raté, c’est par ici), voici une nouvelle liste pour vous aider à évaluer le succès de votre application mobile. En fonction de vos objectifs et de votre secteur d’activité, certains KPI seront à prioriser pour améliorer le ROI de votre application mobile.

Crash et bug
Lorsqu’un utilisateur installe une application mobile, il est primordial de faire bonne impression avec une navigation fluide et performante. Si le moindre bug est présent, ce n’est qu’une question de temps avant que l’utilisateur ne désinstalle l’application. Sachant que le taux de rétention à J0 est de 26 % et que le taux de désinstallation est de 74 %) le lendemain du téléchargement (rapport de 2021 par Adjust), mieux vaut minimiser les bugs. Des utilisateurs mécontents par la présence de bugs ne manqueront pas de le faire savoir à travers la note ou les commentaires sur les stores ce qui peut sévèrement impacter le classement.
Dépense moyenne par utilisateur
Pour les applications proposant des services ou produits payants, savoir combien les utilisateurs dépensent permet de mieux connaître le comportement des utilisateurs. Quel est leur profil? Quelle est la récurrence d’achat? Quel est le panier moyen? Les données vous aideront à mieux orienter vos investissements pour potentiellement générer des ventes supplémentaires.
Taux de conversion
Les actions des utilisateurs scrutées par les product owner seront différentes selon le type d’application (e-commerce, livraison, service, bien-être, etc) et les objectifs de l’entreprise. Il peut s’agir d’un simple tap sur un écran précis, d’une validation de panier ou du téléchargement d’un catalogue par exemple.
L’objectif reste cependant le même : faire en sorte que l’utilisateur termine une action sur la plateforme. Les notifications push peuvent être un excellent outil pour inciter l’utilisateur à terminer une action, sur un panier abandonné par exemple.
Classement sur les stores
Les avis des utilisateurs et le classement sur les stores sont à observer régulièrement. Ces informations permettent d’améliorer la visibilité de l’application. Plus l’application aura de bonnes critiques et de téléchargements, plus elle sera classée en tête de liste. Une application positionnée en haut du classement aura davantage de chance de toucher de nouveaux utilisateurs.
Les avis positifs comme négatifs sont des sources d’informations précieuses pour corriger des anomalies ou ajouter de nouvelles fonctionnalités.
De plus, tout comme le SEO pour le web, le positionnement d’une application sur les stores peut être travaillé grâce à une stratégie payante d’ASO (App Store Optimization).
Écrans consultés
Le parcours utilisateur peut être observé depuis l’analyse des écrans vus. Pendant l’utilisation d’une application mobile, de nombreuses actions sont réalisées. Le cheminement de l’utilisateur mettra en évidence les fonctionnalités les plus utilisées mais également les zones froides de l’application. Cet indicateur peut également soulever des problèmes de navigation où l’UX/UI sera alors à revoir.
Conclusion
Toutes ces informations sont précieuses pour la pérennité d’une application. Elles aident les éditeurs à constamment l’améliorer par rapport aux besoins des utilisateurs. L’équilibre est à trouver pour satisfaire le plus grand nombre tout en maîtrisant ses coûts. La moindre inattention peut engendrer des conséquences néfastes (baisse de la popularité, désinstallations, chute de la note…).
Pour mesurer ces KPI, il existe différents outils, chacun avec leurs spécificités. Firebase, Matomo, AT internet, Batch… Snapp’ les présentera lors d’un prochain article ! Pour en apprendre davantage sur les KPI, cet article vient compléter notre liste.
Snapp’ a organisé une sortie atypique le mois dernier : une Initiative Océane ! Nous avons échappé, le temps d’une journée, à la canicule pour réaliser grâce à la Surfrider Foundation Europe, une collecte de déchets sur la plage de Carcans. Les Initiatives Océanes sont un excellent moyen d’évaluer la pollution des plages et des cours d’eau. Cette journée a permis de sensibiliser nos équipes à la pollution océanique, ses origines et ses conséquences.

Surfrider Foundation Europe est une association chargée de la protection et de la mise en valeur des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral. Elle regroupe à ce jour plus de 18 000 adhérents et intervient sur 12 pays. Cet événement a été supervisé par le représentant de Surfrider en Gironde, Anthony Boudet.
A notre arrivée, le brief d’Anthony était clair : ramasser le plus de déchets possible sur la plage.
Munis de gants et de sacs poubelle, les équipes ont ramassé toutes sortes de déchets : cotons tiges, plastiques divers, bouchons de bouteille plastique, etc. Ce ramassage de déchets a réellement sensibilisé Snapp’ sur la pollution des océans. Cela a permis de prendre conscience que chaque action humaine peut avoir des conséquences irréversibles sur les océans de notre planète. Par exemple, un simple coton tige jeté dans les toilettes à des chances de se retrouver à la mer (Ils sont trop petits pour être interceptés par les grilles de filtration).
Une fois la récolte finalisée, nous avons effectué un tri de tous les déchets ramassés afin de les comptabiliser. Ce fut l’occasion de mesurer le volume de déchets ramassés et de prendre conscience du niveau de pollution des plages et des océans.
Ci-dessous, le bilan des 30 L de la récolte :

Cette Initiative Océane a permis de mieux quantifier les impacts de la pollution aquatique tout en passant un excellent moment ensemble. Au-delà de la dépollution, cette journée permettra de sensibiliser les personnes autour de nous sur la pollution aquatique et aidera à améliorer les connaissances scientifiques. Les données collectées sont ensuite utilisées par Surfrider Foundation Europe pour interpeller les politiques et les industriels.
Merci à Anthony Boudet pour l’ organisation de cet événement et merci à toutes les équipes Snapp’ pour leur implication et leur bonne humeur.
Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger l’application Marine Debris Tracker pour quantifier les déchets collectés lors de vos prochaines sorties. Vous pouvez également vous inscrire aux conseils zéro déchet et actus Surfrider avec le lien suivant : https://get.surfrider.eu/jse-newsletter-fr .
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mesurer les performances d’une application mobile. Il est important de mettre en place des indicateurs (KPI) permettant de suivre le comportement des utilisateurs et leur engagement vis-à-vis de l’application. Ces KPI sont à prendre en compte tout au long du cycle de vie de l’application. C’est notamment grâce aux données récoltées que le service pourra être amélioré. Cette première partie présente 5 KPI pour le suivi d’une application mobile.

Un des premiers KPI, le nombre de téléchargements
Les outils Analytics permettent d’obtenir des statistiques importantes dont le nombre de téléchargements sur les stores. Cet indicateur est un des indicateurs les plus pertinents, il permet d’analyser la popularité d’une application mobile auprès des utilisateurs. En cas de stratégie d’acquisition, cet indicateur permettra de calculer le coût d’acquisition client (CAC) et d’évaluer les performances des différents canaux.
Le taux de désinstallations
La plupart des utilisateurs sont exigeants et impatients. Il faut à un utilisateur entre 1 et 3 jours avant qu’il désinstalle une application. Ce KPI est intéressant car il analyse la rapidité à laquelle les utilisateurs se désabonnent. De plus, l’entreprise peut savoir pourquoi les utilisateurs se désabonnent (suite à une mise à jour, commentaires négatifs, etc). Ce qui aide les entreprises à mieux rebondir afin de garder ce pourcentage le plus bas possible.
L’Intervalle moyen entre les sessions
L’intervalle moyen entre deux sessions correspond au temps qui s’est écoulé entre deux utilisations. Si cet écart devient trop long, c’est qu’il est nécessaire de chercher une solution pour que les utilisateurs utilisent l’application plus fréquemment. Un écart trop grand peut être justifié par une baisse d’intérêt de la part des utilisateurs, une apparition de bugs, des temps de chargement trop longs, certaines fonctionnalités à améliorer, etc.
Nombre d’utilisateurs actifs
Les utilisateurs actifs sont ceux qui vont lancer une application régulièrement et qui vont effectuer des actions. Ce nombre est censé augmenter chaque mois et est un excellent indicateur de la croissance d’une application sur le marché. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de mettre en place des solutions.
Par exemple, les notifications push sont une méthode particulièrement efficace. En effet, ces messages de type alerte peuvent être envoyés à tous ceux qui ont téléchargé l’application. Ces notifications permettent de renforcer la relation avec l’utilisateur en communiquant avec lui et de le fidéliser. C’est aussi une fonctionnalité intéressante pour les usagers afin de les relancer sur une action qu’ils ont effectuée, mais non achevée.
Temps passé dans l’application
Cette donnée informe l’éditeur sur la durée des sessions de ses utilisateurs. Grâce à cette donnée, on peut mesurer l’engagement des utilisateurs et le temps qu’ils passent sur l’application. Cette information est cependant à relativiser par rapport à la finalité de l’application. Un temps de session trop long peut indiquer un problème au niveau de l’expérience utilisateur, pour l’achat d’un produit par exemple.Une consultation trop rapide peut signifier un manque de clarté ou de contenu pour une application d’actualités.
Pour aller plus loin, il est conseillé de découper les sessions en temps passés par écrans pour vérifier la fluidité du parcours utilisateur et le modifier au besoin.
Conclusion
La mise en place de KPI pour une application mobile doit être anticipée dès le début des développements pour instaurer le plan de taggage adéquat. Ces indicateurs sont essentiels pour comprendre les performances d’une application et apprendre à l’optimiser. Pour chaque secteur d’activité, les KPIs peuvent varier comme l’explique Adjust dans cet article.
Cependant, certains KPI ne sont pas nécessairement représentatifs de l’évolution d’une application. Par exemple, les données comme le taux de conversion ou d’installation n’expliquent pas le comportement des utilisateurs sur l’application. D’où l’importance de sélectionner minutieusement ses KPI tout en mettant en place des outils d’analyse complets qui permettront de voir exactement comment les utilisateurs utilisent l’interface.
Rendez-vous dans quelques jours pour le 2ème volet consacré aux KPI!
En attendant, vous pouvez consulter cet article sur le financement d’une application mobile.
Le projet ecoCode prend de l’ampleur avec le 1er challenge ecoCode !

Pour rappel, le Laboratoire Informatique de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (LIUPPA) et Snapp’ ont créé le projet ecoCode afin d’informer les développeurs sur la qualité du code qu’ils produisent d’un point de vue eco concepton. L’objectif à terme est de réduire l’empreinte carbone des solutions numériques. Le projet est Open Source utilisant le logiciel SonarQube et est désormais soutenu par le collectif GreenIT pour rassembler une communauté toujours plus importante.
Les 2 et 3 juin dernier avait lieu le 1er challenge ecoCode !
L’organisation a été menée de main de maître par le Groupe Crédit Agricole Technologies et Services avec des partenaires tels que Wavestone, l’INR, Groupe BPCE, Davidson, Orang, Simplon et beaucoup d’autres. Voir la liste exhaustive ici.
Véritable hackathon de l’écoconception, cet évènement avait pour ambition de rassembler toute personne souhaitant contribuer à la progression de l’outil ecoCode. Les 2 jours étaient dédiés à la spécification et au développement de nouvelles règles.
Pour cela, les participants ont été répartis sur 3 défis :
– Challenge greenAndroid
– Challenge greenCode
– Challenge greenBrainstorming
Le bilan en quelques chiffres :
– 7 équipes à distance et 7 équipes en présentiel
– 140 développeurs motivés
– Plus de 30 sociétés participantes
– 44 nouvelles règles identifiées pour enrichir SonarQube
– Plus de 6000 lignes de codes produites
– 39 nouvelles règles identifiées à étudier pour le prochain challenge
– Julien : coach technique
– Justin: référent du groupe greenAndroid qui termine 2ème !
– Maxime : participant au groupe greenBrainstorming qui a remporté le prix du Jury !
– Grégoire : participant au groupe greenCode

Un grand merci à l’équipe organisatrice du Groupe Agricole pour leur bonne humeur et leur professionnalisme dans le déroulé de ces 2 jours.
Il reste désormais à l’équipe Snapp’ à réintégrer les 20 règles implémentées et prêtes à être validées sur le dépôt ecoCode.
Plus d’informations avec l’article du monde informatique.