Depuis quelques jours, nous testons au sein de l’agence l’outil ChatGPT d’OpenAI. L’outil est aussi bluffant que précis. Et questionne ! Comment l’utiliser au quotidien ? Va t il remplacer les créateurs de contenus jusqu’aux développeurs ? 

Qu’est ce que ChatGPT ? 

ChatGPT est un outil de traitement du langage naturel qui utilise une technologie de modèle de langage prédictif (GPT) pour générer des réponses à des questions ou des conversations.  Cet outil est développé par OpenAI, en mode bêta actuellement, et s’appuie sur des corpus de textes, des journaux, des livres, des pages webs et des documents académiques, des scripts de films…mis à disposition majoritairement avant 2021. Par définition l’outil est constamment mis à jour et entraîné sur de nouvelles données pour améliorer ses performances. 

OpenAI est une organisation de recherche en intelligence artificielle (IA) qui a pour objectif de développer et promouvoir des technologies d’IA avancées de manière responsable et éthique. Elle a été fondée en 2015 par des investisseurs de la tech tels qu’Elon Musk, Sam Altman et Greg Brockman. 

Nous avons demandé plusieurs requêtes à ChatGPT pour évaluer la pertinence des réponses. Il est d’ailleurs possible de régénérer une réponse si elle ne convient pas. De manière générale, les réponses apportées sont judicieuses, étayées et impartiales. L’outil ne juge pas et s’emploie à garder une neutralité exemplaire. Non, l’outil ne se prononce pas sur l’usage adéquat entre “pain au chocolat” ou “chocolatine”. Nous avons toutefois mis l’outil à rude épreuve pour connaître son genre. Voir la fin de l’article pour le découvrir ! 

Quelle est l’ utilité de ChatGPT pour les développeurs ? 

Si l’outil n’est pas encore bien calé sur des requêtes comme les paroles des “Lacs du Connemara” de Michel Sardou, l’aide apportée sur le codage est plus que vérifiée. 

Quand on lui demande : “fais moi une application bancaire en Flutter qui reprend les couleurs de Paypal dans laquelle je peux consulter mon solde, ma carte et mes opérations”, voici le retour :  

Proposition d'écran d'accueil par ChatGPT pour une application mobile bancaire
Proposition écran d'accueil mobile appli bancaire

Nous avons uniquement modifié l’image. 

L’outil aide indéniablement les développeurs à comprendre et à utiliser les différents frameworks de développement. ChatGPT donne des conseils et astuces pour résoudre des problèmes ou pointe les particularités de chaque plateforme en analysant les tendances et les évolutions de l’industrie. Par exemple, nous avons demandé à l’outil : “comment faire une tâche Ansible pour ajouter les clefs SSH des utilisateurs listés dans authorized-keys ?”. La réponse de chatGPT est à propos et élégante : 

Requête demandée à CharGPT pour faire une tâche Ansible

De plus, OpenAI donne accès à ses API. Il est donc possible d’intégrer l’IA au sein d’une app que l’on développe. 

Quel avenir pour les développeurs ? 

Il y a 8 ans, la vidéo “Humans need not apply” pointait déjà la nécessité d’anticiper l’avènement de l’IA sur nos modes de vie et de travail. Alors combien de temps reste t-il aux développeurs avant d’être grandement remplacés par l’IA ? Comment faire face à l’inéluctable automatisation ? 

La justesse de ChatGGPT nous oblige à y réfléchir très vite d’autant que l’outil n’est qu’à la version bêta ! L’outil est d’ores et déjà un formidable assistant pour coder plus efficacement. 

Sources :  

ps : nous avons réussi à détecter le genre de l’outil 🙂 

Conversation avec ChatGPT sur le genre de l'outil

Contrairement aux sites internet (web et web app) disponibles sur tous les navigateurs, une application mobile doit être téléchargée sur des plateformes spécifiques (App Store, Google Play, AppGallery…) en fonction de son téléphone. Chaque plateforme a ses propres codes.  Pour développer une application, il faut pouvoir maîtriser les spécificités de chacun des systèmes d’exploitation.

 

Le développement en natif, c’est-à-dire l’utilisation des langages de programmation spécifiques à chaque système d’exploitation, implique de coder le projet sur autant de plateformes souhaitées (iOS et Android dans la majorité des cas). Il faut alors trouver les compétences et le budget pour ces développements. Pour notamment pallier le manque de ressources humaines et financières, les frameworks hybrides se sont développés. Pour y voir plus clair sur les possibilités, voici une synthèse des langages de programmation les plus utilisés pour développer une application mobile :

Les langages natifs pour iOS

  • Objective-C

Longtemps à la base du développement de logiciels pour les plates-formes Apple, Objective-C est le successeur du C dont la syntaxe est similaire. Le langage orienté objet a été créé en 1983 par Brad Cox et Tom Love. Largement utilisé depuis plus de 30 ans, la communauté s’essouffle au profit de Swift. Un des avantages d’Objective-C est d’utiliser des versions antérieures d’iOS et macOS, ce qui facilite la création de projet universel.

  • Swift

Swift est un langage plus lisible et plus simple à appréhender qu’ Objective-C. Créé en 2014, Swift est devenu le langage de programmation de référence pour le développement mobile iOS en raison de ses performances.  En 2021,76% des développements ont été réalisés avec Swift contre 13% avec Objective-C*. C’est aussi le langage de Mac OS, watch OS, tv OS, Linux et z/OS. A l’inverse d’Objective C, c’est un langage open source avec, entre autres, une syntaxe plus simple et une gestion de la mémoire optimisée.

(*Source  JETBRAIN).

Les langages natifs pour Android

  • Java

Java est le langage historique (+ de 25 ans)  d’Android et le plus populaire. Orienté objet, il reprend en grande partie la syntaxe du langage C++. Il permet le développement de sites web ou d’applications mobiles avec l’avantage de s’exécuter sur plusieurs plateformes sans avoir à créer de nouveaux programmes.

Il est supporté par l’environnement de développement Android Studio. Ses atouts, par rapport aux langages antérieurs, sont le multithreading, l’extensibilité, la gestion de la mémoire (grâce au “garbage collector”), la haute sécurité, le support communautaire…

  • Kotlin

Depuis la conférence Google I/O de 2019, Kotlin est officiellement le langage de référence pour développer des applis sur Android après Java. C’est une version optimisée de Java avec une syntaxe plus légère et explicite. Pour une même fonctionnalité à développer qu’en Java, le code est allégé pour gagner sur les temps de développement, de test et de maintenance. Kotlin peut être combiné à du Java qui utilise le même système d’encodage.

Kotlin n’est pas un langage propriétaire. Le langage, mais également ses bibliothèques et tous les outils, sont entièrement gratuits et accessibles à tous sur GitHub. Il présente donc tous les avantages de l’open-source : accessibilité, adaptabilité aux besoins, prix, évolutivité, outils…

codage

Frameworks hybrides :

Comme indiqué plus haut, il existe une alternative aux langages natifs pour développer à moindre coût en faisant quelques compromis : les Frameworks hybrides tels ReactNative, Flutter ou Xamarin. Les applications hybrides sont développées dans un seul langage, puis le framework s’occupe de le traduire dans un autre langage. Ces frameworks sont relativement efficaces puisqu’ils permettent de gagner un temps précieux sur les développements, de l’ordre de 30% en moyenne.

  • React Native

React Native est un framework cross-plateforme, créé par Facebook en 2013. Ce framework Open Source utilise Javascript pour le développement d’applications mobiles sur iOS, Android et Windows. Les performances obtenues sont quasi natives ; l’expérience utilisateur est de très bonne qualité. Il est possible de mixer du code natif et du code React Native en fonction des performances souhaitées pour certaines fonctionnalités. Cette solution comporte également quelques inconvénients. Vous pouvez les revoir dans cet article : https://www.snapp.fr/react-native-quels-enseignements-apres-3-ans-dexperience/

  • Xamarin

Xamarin est également un framework Open Source disponible pour iOS, Android et Windows. Racheté par Microsoft en 2016, il permet aux développeurs de partager en moyenne 90 % de leur application entre les plateformes. Contrairement à React Native, Xamarin utilise des composants web. Le langage n’a pas rencontré le succès escompté et est progressivement remplacé par .Net Maui depuis novembre 2021.Il sera définitivement mis à la retraite en novembre 2022.

  • Flutter

Flutter est un framework développé par Google en 2017. Il est utilisé pour développer des applications pour Android, iOS, Linux, Mac, Windows, Google Fuchsia et le web à partir d’une seule base de code. Le Flutter SDK utilise Dart (également développé par Google) en tant que langage de programmation. Ce framework est basé sur un système de Widgets qui permet d’ajouter des fonctionnalités facilement. Tout comme React Native, il peut être couplé au code natif existant. Les performances sont similaires à celles du natif.

Flutter offre un environnement de dev déjà mature et permet une prise en main rapide approuvée par les développeurs. 

Conclusion :

Pour développer une application mobile, il existe donc pléthore de langages ! Les fonctionnalités et les objectifs du projet pourront orienter les choix. Quelques questions à se poser avant de démarrer :

  • Que pourront faire les utilisateurs sur l’application : jouer, visionner des vidéos, communiquer, se géolocaliser, etc. ? Quelles sont les fonctionnalités prioritaires et optionnelles ?
  • Quel budget allouer au développement en incluant la maintenance ?
  • Quelles ressources (internes) sont à disposition ?

La réponse à ces questions pourra aider dans le choix des technologies. D’une année sur l’autre, les langages peuvent grandement évoluer. Le rôle des agences et des développeurs est d’accompagner les entreprises sur la définition de leurs projets et de les orienter sur les choix techniques. Voici un classement des langages les plus appréciés en 2022  juste ici.. Si vous souhaitez avoir une idée du coût d’une application mobile, Snapp’ vous propose cet article qui vous donnera quelques indications. 

 

Crédits image : Pixabay

Une application SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition), aussi appelée système de supervision et d’acquisition de données industrielles, désigne les applications destinées à récolter des données issues d’automates. Il est fréquent que des machines de différents constructeurs soient installées sur une même chaîne et que des problèmes de synchronisation apparaissent. Les entreprises et constructeurs ont chacun leur protocole, leur manière de l’utiliser et il n’est pas toujours évident de rassembler les données récoltées. Dans cet article, nous aborderons ces problématiques tout en expliquant les caractéristiques d’une supervision industrielle. 

SCADA

SCADA, qu’est ce que c’est ?

Scada n’est pas une technologie spécifique mais un système de supervision qui permet de récolter et de trier les données d’une chaîne d’outils. La mise en place d’un SCADA apporte un pilotage et un reporting efficace des machines industrielles donnant aux entreprises la possibilité d’améliorer leurs processus internes. Les données sont collectées en temps réel afin d’analyser et d’optimiser le fonctionnement des machines. En utilisant les données récoltées, le logiciel SCADA permet d’identifier le potentiel de productivité et d’exploiter les ressources plus efficacement.

Le personnel  surveillant a ainsi à sa disposition un outil de gestion pour assurer le bon déroulement d’une tâche et agir en conséquence. De plus, le SCADA évolue avec le temps et acquiert de nouvelles fonctionnalités puisqu’il s’adapte avec l’internet des objets (IoT). Le système est directement intégré dans les outils informatiques et industriels

 

Quelle finalité avec SCADA ?

Un SCADA permet d’agréger et de surveiller à distance les données de plusieurs systèmes industriels. Une entreprise pourra modéliser la manière dont ses données sont récoltées. Elle est libre de créer une représentation graphique en fonction de ses besoins : représentation « panoptique » , texte ou image, carte, schéma… Le but est de schématiser le fonctionnement des équipements pour contrôler la chaîne de production, en cas d’anomalie notamment. Pour de nombreuses structures industrielles, ce système donne la possibilité de contrôler leurs actifs dans leur globalité. 

Sur quel support ?

Grâce au logiciel SCADA, les organisations peuvent surveiller leurs processus industriels sur place ou à distance, et interagir directement avec les équipements, tels que les moteurs, les pompes et les capteurs. Les ajustements qui en résultent peuvent être réalisés sur des infrastructures complètes, des processus individuels ou quelques machines uniquement. 

L’avantage de cette télégestion flexible est l’utilisation sur tout type d’interface : tablette, ordinateur, smartphone ou un simple tableau avec des LED, comme pour les plans de piste de ski par exemple. 

Pour qui ?

Le SCADA est très utilisé dans les secteurs de l’énergie, l’eau, les industries pharmaceutiques, manufacturières, mais aussi dans le secteur du bâtiment. (GTB – Gestion Technique du Bâtiment ou GTC – Gestion Technique Centralisée). Dans certains cas, il est aussi utilisé dans les domaines de la sécurité. Pour de nombreuses sociétés, le SCADA joue un rôle important dans le contrôle des processus de gestion. 

Conclusion

Le SCADA est une solution incontournable pour de nombreuses industries afin de collecter et présenter des données dans un premier temps puis contrôler les processus et prendre des décisions dans un second temps. Ces systèmes peuvent être relativement simples ou complexes à déployer en fonction de l’organisation et des contextes d’usage. Si vous souhaitez mettre en place votre propre SCADA, les éditeurs de logiciels suivants peuvent vous y aider : MECA Group, Factory Software, Open Automation Sofware…D’ailleurs, Factory Software vous propose un article sur le SCADA afin de compléter celui-ci.. Si votre souhait est de créer un site web ou une application mobile, c’est juste ici

Pour compléter le 1er volet consacré aux indicateurs à suivre (si vous l’avez raté, c’est par ici), voici une nouvelle liste pour vous aider à évaluer le succès de votre application mobile. En fonction de vos objectifs et de votre secteur d’activité, certains KPI seront à prioriser pour améliorer le ROI de votre application mobile. 

Crash et bug

Lorsqu’un utilisateur installe une application mobile, il est primordial de faire bonne impression avec une navigation fluide et performante. Si le moindre bug est présent, ce n’est qu’une question de temps avant que l’utilisateur ne désinstalle l’application. Sachant que le taux de rétention à J0 est de 26 % et que le taux de désinstallation est de 74 %) le lendemain du téléchargement (rapport de 2021 par Adjust), mieux vaut minimiser les bugs. Des utilisateurs mécontents par la présence de bugs ne manqueront pas de le faire savoir à travers la note ou les commentaires sur les stores ce qui peut sévèrement impacter le classement. 

Dépense moyenne par utilisateur

Pour les applications proposant des services ou produits payants, savoir combien les utilisateurs dépensent permet de mieux connaître le comportement des utilisateurs. Quel est leur profil? Quelle est la récurrence d’achat? Quel est le panier moyen? Les données vous aideront à mieux orienter vos investissements pour potentiellement générer des ventes supplémentaires.

Taux de conversion

Les actions des utilisateurs scrutées par les product owner seront différentes selon le type d’application (e-commerce, livraison, service, bien-être, etc) et les objectifs de l’entreprise. Il peut s’agir d’un simple tap sur un écran précis, d’une validation de panier ou du téléchargement d’un catalogue par exemple.

L’objectif reste cependant le même : faire en sorte que l’utilisateur termine une action sur la plateforme. Les notifications push peuvent être un excellent outil pour inciter l’utilisateur à terminer une action,  sur un panier abandonné par exemple. 

Classement sur les stores

Les avis des utilisateurs et le classement sur les stores sont à observer régulièrement. Ces informations permettent d’améliorer la visibilité de l’application. Plus l’application aura de bonnes critiques et de téléchargements, plus elle sera classée en tête de liste. Une application positionnée en haut du classement aura davantage de chance de toucher de nouveaux utilisateurs.

Les avis positifs comme négatifs sont des sources d’informations précieuses pour corriger des anomalies ou ajouter de nouvelles fonctionnalités.

De plus, tout comme le SEO pour le web, le positionnement d’une application sur les stores peut être travaillé grâce à une stratégie payante d’ASO (App Store Optimization). 

Écrans consultés

Le parcours utilisateur peut être observé depuis l’analyse des écrans vus. Pendant l’utilisation d’une application mobile, de nombreuses actions sont réalisées. Le cheminement de l’utilisateur mettra en évidence les fonctionnalités les plus utilisées mais également les zones froides de l’application. Cet indicateur peut également soulever des problèmes de navigation où l’UX/UI sera alors à revoir.  

Conclusion

Toutes ces informations sont précieuses pour la pérennité d’une application. Elles aident les éditeurs à constamment l’améliorer par rapport aux besoins des utilisateurs. L’équilibre est à trouver pour satisfaire le plus grand nombre tout en maîtrisant ses coûts. La moindre inattention peut engendrer des conséquences néfastes (baisse de la popularité, désinstallations, chute de la note…).

Pour mesurer ces KPI, il existe différents outils, chacun avec leurs spécificités. Firebase, Matomo, AT internet, Batch… Snapp’ les présentera lors d’un prochain article ! Pour en apprendre davantage sur les KPI, cet article vient compléter notre liste. 

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mesurer les performances d’une application mobile. Il est important de mettre en place des indicateurs (KPI) permettant de suivre le comportement des utilisateurs et leur engagement vis-à-vis de l’application. Ces KPI sont à prendre en compte tout au long du cycle de vie de l’application. C’est notamment grâce aux données récoltées que le service pourra être amélioré. Cette première partie présente 5 KPI pour le suivi d’une application mobile. 

Un des premiers KPI, le nombre de téléchargements

Les outils Analytics permettent d’obtenir des statistiques importantes dont le nombre de téléchargements sur les stores. Cet indicateur est un des indicateurs les plus pertinents, il permet d’analyser la popularité d’une application mobile auprès des utilisateurs. En cas de stratégie d’acquisition, cet indicateur permettra de calculer le coût d’acquisition client (CAC) et d’évaluer les performances des différents canaux.

Le taux de désinstallations

La plupart des utilisateurs sont exigeants et impatients. Il faut à un utilisateur entre 1 et 3 jours avant qu’il désinstalle une application. Ce KPI est intéressant car il analyse la rapidité à laquelle les utilisateurs se désabonnent. De plus, l’entreprise peut savoir pourquoi les utilisateurs se désabonnent (suite à une mise à jour, commentaires négatifs, etc). Ce qui aide les entreprises à mieux rebondir afin de garder ce pourcentage le plus bas possible. 

L’Intervalle moyen entre les sessions

L’intervalle moyen entre deux sessions correspond au temps qui s’est écoulé entre deux utilisations. Si cet écart devient trop long, c’est qu’il est nécessaire de chercher une solution pour que les utilisateurs utilisent l’application plus fréquemment. Un écart trop grand peut être justifié par une baisse d’intérêt de la part des utilisateurs, une apparition de bugs, des temps de chargement trop longs, certaines fonctionnalités à améliorer, etc. 

Nombre d’utilisateurs actifs

Les utilisateurs actifs sont ceux qui vont lancer une application régulièrement et qui vont effectuer des actions. Ce nombre est censé augmenter chaque mois et est un excellent indicateur de la croissance d’une application sur le marché. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de mettre en place des solutions. 

Par exemple, les notifications push sont une méthode particulièrement efficace. En effet, ces messages de type alerte peuvent être envoyés à tous ceux qui ont téléchargé l’application. Ces notifications permettent de renforcer la relation avec l’utilisateur en communiquant avec lui et de le fidéliser. C’est aussi une fonctionnalité intéressante pour les usagers afin de les relancer sur une action qu’ils ont effectuée, mais non achevée. 

Temps passé dans l’application

Cette donnée informe l’éditeur sur la durée des sessions de ses utilisateurs. Grâce à cette donnée, on peut mesurer l’engagement des utilisateurs et le temps qu’ils passent sur l’application. Cette information est cependant à relativiser par rapport à la finalité de l’application. Un temps de session trop long peut indiquer un problème au niveau de l’expérience utilisateur, pour l’achat d’un produit par exemple.Une consultation trop rapide peut signifier un manque de clarté ou de contenu pour une application d’actualités. 

Pour aller plus loin, il est conseillé de découper les sessions en temps passés par écrans pour vérifier la fluidité du parcours utilisateur et le modifier au besoin. 

Conclusion

La mise en place de KPI pour une application mobile doit être anticipée dès le début des développements pour instaurer le plan de taggage adéquat. Ces indicateurs sont essentiels pour comprendre les performances d’une application et apprendre à l’optimiser. Pour chaque secteur d’activité, les KPIs peuvent varier comme l’explique Adjust dans cet article.

Cependant, certains KPI ne sont pas nécessairement représentatifs de l’évolution d’une application. Par exemple, les données comme le taux de conversion ou d’installation n’expliquent pas le comportement des utilisateurs sur l’application. D’où l’importance de sélectionner minutieusement ses KPI tout en mettant en place des outils d’analyse complets qui permettront de voir exactement comment les utilisateurs utilisent l’interface.

Rendez-vous dans quelques jours pour le 2ème volet consacré aux KPI! 

En attendant, vous pouvez consulter cet article sur le financement d’une application mobile.

Après Android 13, c’est au tour d’Apple de dévoiler les nouveautés de la prochaine mise à jour iOS 16. Lors de la dernière conférence WWDC 2022, scrutée par les développeurs, Apple a annoncé les prochaines évolutions de l’OS ainsi que les nouveaux services. Ci- après quelques fonctionnalités qui ont retenu notre attention. 

Apple-iOS 16-Iphone

Apple propose un écran de verrouillage personnalisable

Le changement majeur de cette mise à jour est l’écran de verrouillage. Ce nouvel écran de verrouillage s’inspire de l’Apple Watch. Il permet d’ajouter des cadrans afin de personnaliser l’écran. L’objectif est de proposer à l’utilisateur les fonctionnalités qui lui sont essentielles sans avoir à déverrouiller son Iphone.

Apple présente la fonction "carte d’identité" sur iOS 16

L’Iphone va permettre de stocker votre pièce d’identité au format numérique. Cette fonctionnalité a été de nombreuses fois demandée par les utilisateurs. Bien que les iPhone ont pris en charge la carte d’identité au format numérique sur l’application “Cartes”, cela ne concernait que les documents américains. Cette fonctionnalité permettra aux Français d’accueillir leur pièce d’identité sur leur smartphone. Cependant, seuls les utilisateurs ayant les dernières cartes d’identité (format carte bancaire) auront accès à cette option.

Changement dans les messages

Messages propose de nouvelles fonctionnalités: la suppression des messages, récupérer des messages récemment supprimés, la modification des messages après envoi et le marquage d’une conversation comme lu ou non. Ici, l’inspiration vient de Facebook qui avait déjà proposé cette fonctionnalité sur Messenger. Les messages modifiés auront une balise indiquant qu’une modification a été effectuée.

Amélioration de l’assistant vocal

La saisie vocale a rencontré de nombreux problèmes chez certains utilisateurs. C’est pourtant une des fonctionnalités les plus utilisées dans le monde. C’est pourquoi Apple a amélioré l’intelligence de son IA pour les commandes vocales. Il sera désormais plus simple de dicter un message ou un email depuis son smartphone. Pour les professionnels, la rédaction d’articles sera également possible grâce à une prise en compte de la ponctuation.

Plus besoin d’une Apple Watch pour l’application fitness

Dans iOS 16, l’application Fitness est disponible afin d’aider les utilisateurs  à suivre leurs objectifs. Les utilisateurs peuvent définir un objectif quotidien et observer l’évolution de leurs dépenses caloriques depuis leur smartphone.

Une amélioration de CarPlay

Apple souhaite améliorer l’interaction des gens avec leurs véhicules. CarPlay pourra prendre le contrôle des écrans sur votre véhicule. En utilisant les données du véhicule, l’application affichera le niveau de carburant, la vitesse ou encore la température de l’habitacle sur le tableau de bord. L’application pourra également permettre de contrôler la radio et la climatisation. 

Conclusion

Apple propose énormément de nouveautés dans cette mise à jour. Une bêta est disponible pour les membres du Apple Developer Program afin de les tester avant la sortie officielle. Pour rejoindre Apple Developer Program, il suffit de :

1) Téléchargez l’application Apple Developer

2) Aller dans Compte et appuyer sur S’inscrire maintenant

3) Se connecter avec ses informations d’identification Apple

4) Saisir ses informations personnelles et scanner l’identifiant 

5) Ensuite, il faudra choisir son entité afin d’accepter le contrat de licence

6) Pour terminer, il suffira de payer les frais d’adhésion au programme pour avoir accès à tous les services d’Apple Developer Program 

Sur le site officiel d’Apple, une présentation est également disponible. La date de sortie d’iOS 16 est prévue pour l’automne 2022. La rentrée 2022 permettra aux utilisateurs Android et Apple de bénéficier de leurs mises à jour respectives.

Comme chaque année,  Android se prépare à sa prochaine grande mise à jour.  Android 13 va être une mise à jour d’envergure qui va réellement bouleverser l’écosystème. Google compte améliorer drastiquement les fonctionnalités déjà présentes et en apporter de nouvelles. Cette mise à jour permettra d’améliorer l’expérience utilisateur et la sécurité de ses données.

 
Smartphone-Android

Personnalisation de l'interface Android

L’arrivée de Material You à la sortie d’android 12 a permis de mettre en avant la fonction « Monet ». La couleur de l’interface change en fonction du fond d’écran pour s’harmoniser avec lui. Android 13 pousse la personnalisation encore plus loin, en appliquant ce principe aux icônes d’applications des menus disponibles.

 

Android permet d'ajouter des paramètres rapides

Comme un système de widgets, certains paramètres pourront être directement placés dans les menus. Il suffira d’accéder à la fonctionnalité « paramètres rapides” afin de mettre en avant des paramètres rapides comme :Wi-fi, bluetooth, NFC ou le mode avion. 

Autoriser les applications à envoyer des notifications

Google a saisi un problème récurrent dans l’expérience de ses utilisateurs. Les notifications sont trop souvent intrusives et non voulues par les utilisateurs. Ces notifications sont parfois excessives et encombrent l’utilisation optimale de son smartphone. Elles envoient par défaut des notifications dès qu’elles sont installées. Avec Android 13, le souhait de Google est de donner à l’utilisateur le pouvoir de partager ses données ou non avec les applications qu’il télécharge. Android 13 prévoit un système obligeant les applications à demander l’autorisation d’afficher des notifications à leur première ouverture. Il devrait ainsi être possible de tout accepter ou de tout refuser.

Partager un média sur un appareil à proximité

Une nouvelle fonctionnalité va être intégrée; elle  permettra de faciliter les transferts entre les appareils. Il suffira d’appuyer sur un seul bouton afin de passer de son enceinte à ses écouteurs. Une innovation nouvelle, qui viendra se substituer au rôle du Bluetooth.

Changer de compte utilisateur

Les smartphones Android  permettent de renseigner plusieurs profils ou comptes utilisateur sur un appareil. Chaque utilisateur pourra profiter de ses écrans d’accueil personnalisés, de ses paramètres, de ses applications…Pour les tablettes qui sont souvent utilisées par plusieurs personnes, cela pourrait être intéressant.  

Notification lorsqu'une application draine de la batterie

Google a mis en place un système de notifications qui alerte l’utilisateur lorsqu’une application consomme beaucoup de batterie en arrière-plan. L’objectif est de permettre à l’utilisateur d’intervenir le plus rapidement possible pour optimiser l’énergie de son smartphone. Snapp’ propose un article sur l’optimisation de la batterie juste ici.

Palingual

Les utilisateurs pourront choisir une langue par défaut pour chaque application téléchargée. Cela permettra à ceux qui parlent plusieurs langues, de paramétrer librement la langue de ses applications. Il suffira de rester appuyer sur une application afin d’afficher “infos sur l’application” et de changer la langue. Il y aura aussi la possibilité de la changer dans les paramètres de langue du système. 

Quels sont les smartphones compatibles ?

La majorité des smartphones qui étaient sur Android 12 auront la possibilité d’installer Android 13. De plus, les smartphones Android commercialisés à partir de l’automne 2022 seront déjà programmés nativement sur Android 13. Les smartphones des marques Samsung, Oppo, Xiaomi, etc, proposeront la nouvelle version d’Android sur leurs derniers produits.

Comment l’installer ?

La bêta d’Android 13 est déjà disponible. Pour les plus curieux, il faut installer Android 13 en allant directement sur le site de Google. Il suffira de s’inscrire à la bêta afin de l’installer. Sinon, la mise à jour de Google sera officiellement disponible en Septembre 2022. Voici également une présentation approfondie de la bêta.

Avec plus d’1,5 milliard de smartphones vendus en 2021 et un marché de plus en plus exigeant, les industriels innovent sur leurs produits d’année en année. Les nouvelles fonctionnalités des smartphones nécessitent des batteries plus performantes pour fonctionner correctement (augmentation de la définition des écrans ou encore la connectivité internet). Toutes ces innovations technologiques consomment plus d’énergie afin de fonctionner correctement. C’est pourquoi, nous proposons des conseils permettant d’augmenter la durée de vie et d’optimiser l’utilisation de la batterie.

Smartphone - Batterie

Ne pas laisser son smartphone charger toute la nuit

Si un smartphone reste branché  toute une nuit, il va charger en permanence. En plus de la dépense d’électricité que cela génère, la batterie peut être endommagée sur le long terme. Il est préférable de faire plusieurs charges courtes plutôt qu’une charge longue. Il faut également charger son smartphone lorsque son niveau de batterie se situe entre 30 % et 25 %, les décharges complètes sont à éviter. Un conseil supplémentaire, ne pas laisser son chargeur branché si on ne l’utilise pas. Comme le montre Frandroid ici.

Les températures, un risque pour la batterie ?

Les changements de température ne sont pas les meilleurs amis du smartphone. Les températures élevées en été ont un effet néfaste sur les performances globales d’un smartphone, mettant la batterie en danger en raison d’une surchauffe de celle-ci. La surchauffe d’un smartphone peut engendrer des effets irréversibles sur une batterie : baisse d’autonomie, charge plus longue, ralentissement. 

Cependant, le froid impacte également la batterie d’un smartphone. Les batteries utilisées sur le marché sont généralement dotées d’une batterie lithium-ion, qui fonctionne avec une énergie produite grâce à des réactions électrochimiques. À très basses températures, les ions seront ralentis et la batterie se videra plus rapidement. En revanche, le froid ne va pas abîmer la batterie d’un smartphone. À une température normale, les ions vont reprendre leur activité et la batterie fonctionnera de nouveau correctement.

Les fonctionnalités qui consomment la batterie en arrière-plan

Les fonctionnalités telles que le Bluetooth, le GPS et le wifi peuvent être des options très énergivores si on ne fait pas attention. Si ces fonctionnalités ne sont pas désactivées, un smartphone cherchera les appareils environnants pour s’y connecter. Ces recherches vont consommer la batterie. 

Dans un premier temps, il faut également penser à désactiver l’option GPS si on ne l’utilise pas. Pour aller plus loin, il est possible de paramétrer les applications qui utilisent cette fonctionnalité en arrière-plan. Pour ce faire, ouvrir les Paramètres, aller dans Localisation et appuyer sur Tout affiché dans les Demandes de localisation. Toutes les applications ayant récemment utilisé le GPS du smartphone seront affichées. Ensuite, libre à chacun d’activer ou de désactiver le GPS par rapport à l’utilisation de ces applications.

Faire le Tri

Les applications peuvent être très énergivores. Chaque smartphone est doté d’un outil de gestion de la consommation d’énergie. Cet outil indique les applications qui consomment le plus. Si elles ne sont pas utilisées, autant les désinstaller !

Il est primordial de trier les applications que l’on n’utilise pas. Ces applications prennent de la place inutilement. Nos applications favorites ne sont pas forcément les meilleures amies de notre batterie. Lorsqu’elles sont ouvertes en arrière-plan, elles sollicitent le processeur de nos smartphones. Il est judicieux de toujours les fermer après utilisation.

Conclusion

Bien entendu, l’autonomie des batteries ne cesse d’augmenter et les industriels ne cessent de les améliorer. Ces conseils permettent d’optimiser la batterie des smartphones afin d’augmenter leur durée de vie. Plus nous en prendrons soin, plus nous les garderons longtemps.

Aujourd’hui, rares sont les start-up avec un business model rentable dès leur création. Certaines auront besoin d’aides extérieures afin de lever des fonds. Nous avons répertorié les différentes aides disponibles pour aider les entrepreneurs à financer leurs projets grâce à différents organismes. Voici également nos conseils si une start-up souhaite lancer une application.

fond Start up

Start-up en Early stage :

La croissance d’une entreprise demande des ressources financières tout au long de son aventure. L’early stage correspond aux investissements externes ou internes qui prendront place pour le lancement de toute start-up. 

  • Love money

Le financement de la start-up peut provenir de la famille ou des amis. C’est ce que l’on appelle la “love money”. Les proches peuvent investir dans tout projet. L’avantage pour l’entrepreneur est qu’il pourra les rembourser dans un délai relativement flexible. Cependant, les proches doivent être informés des risques qu’engendre ce prêt car en cas d’échec, ils ne pourront pas être remboursés. Il est judicieux de rédiger un écrit afin d’éviter tout litige avec eux.

  • Les incubateurs

Ils permettent d’orienter les start-up vers les bons financements. Les start-up laissent une partie de leur capital, en contrepartie, elles auront des services supplémentaires pour leur développement. Certains incubateurs proposent leurs services à taux zéro. L’aide des incubateurs est aujourd’hui très prisée pour la qualité de leurs services : mise en réseau, mentorat, présentation d’investisseurs, comptabilité etc. Attention à ne pas confondre avec les pépinières qui ont plutôt une vocation d’hébergement pour lancer et soutenir la phase de développement. 

  • Pôle emploi 

C’est l’aide régulièrement oubliée. Pôle emploi propose l’ARCE (aide à la reprise où à la création d’entreprise). Elle permet au bénéficiaire de recevoir son allocation chômage sous forme de capital dès le lancement de sa société dans le but d’ajouter une sécurité financière pour la distribution des salaires.

  • Crowdfunding

Le Crowdfunding permet de présenter votre projet à des investisseurs sur des plateformes en ligne (Ulule, Kiss Kiss Bank Bank, Kickstarter). Si le projet séduit, les investisseurs peuvent aider les entrepreneurs en apportant une aide sous la forme d’un don, d’un prêt ou d’une action.

  • Concours 

Les concours donnent la possibilité d’obtenir une aide financière à l’issue de la participation. Les start-up les plus innovantes se voient récompensées en aide financière et accompagnement pour lancer leur projet. De plus, ces événements permettent également d’obtenir une certaine visibilité.

  • L’autofinancement

Il ne faut surtout pas sous-estimer les clients. Les premiers clients peuvent s’engager sur le long terme tout en donnant de la visibilité. De ce fait, une start-up peut se financer en trouvant un juste équilibre entre le financement par le chiffre d’affaires et par les investisseurs.

fond start up

Seed Investment :

Dans la partie précédente, nous avons vu les subventions permettant d’aider tout entrepreneur pour la création de sa start-up. Une fois qu’une société est pérenne et a généré assez de retours sur investissement, vient le “seed investment”. Le “seed investment” est l’étape pour aller dénicher des levées de fonds plus conséquentes. Ce processus intervient souvent quand une société veut se développer à l’international ou agrandir son marché.

  • Les Banques 

Là où il y a quelques années, il était difficile d’obtenir un financement, tout s’est démocratisé et les banques prennent plus de risques. Toutefois, les banques exigent un apport en capitaux propres minimum de la part du fondateur de la start-up avant d’octroyer un prêt. De plus, Bpifrance propose une garantie pour aider les entrepreneurs dans leurs démarches de prêt bancaire. Bpifrance se porte garant pour faciliter l’obtention de crédit auprès de toutes les banques de France afin de financer un amorçage.

  • Bpifrance

Bpifrance donne la possibilité d’obtenir des subventions sans avoir à céder de part en contrepartie. Les  subventions reçues seront des financements propres à l’entreprise. Bpifrance aide à financer les projets, les équipes, les prestataires externes et les propriétés intellectuelles (brevet etc). Ces financements vont généralement se dérouler entre 6 et 12 mois à hauteur de 50% des besoins. Bpifrance ne s’arrête pas là, elle propose un prêt à taux zéro pour l’innovation  (PTZI) qui permettra d’optimiser toute levée de fonds.

Le projet n’est pas à rembourser immédiatement mais dans un délai de 3 à 5 ans après son financement. 

  • Business Angels et société à capital risque

Ici, ce sont des investisseurs qui financent un projet. L’avantage est que la start-up va céder des parts de l’entreprise à moins de personnes que sur du Crowdfunding. Là où il y a un nombre illimité de personnes en Crowdfunding avec des investissements très variables, il y aura 3, 4 personnes avec des Business Angels ou des sociétés à capital risque. Le nombre d’investisseurs est réduit afin de mieux gérer les dividendes à distribuer.

 

Au delà de l’accompagnement financier, certains organismes vont être très vigilants sur l’équipe en place pour mener à bien le projet. Pour lever des fonds, il est alors primordial de s’entourer des bonnes personnes pour concrétiser ses idées et pérenniser son activité. Les différentes solutions évoquées ci-dessus peuvent également y contribuer.  Ici, un guide des métiers vous permettant d’approfondir vos connaissances.

 

Application ou site web, beaucoup de professionnels hésitent. La part de contenu consultée sur internet continue de croître. L’année dernière, le trafic Internet mondial via ordinateur a représenté moins de 43 % contre 55,35 % pour les appareils mobiles (+11% par rapport à 2020).

Alors la question de développer une application mobile plutôt qu’un site web ou vice versa peut se poser quand les moyens sont limités. 

Mais quelles sont les différences entre le développement d’un site web et d’une application mobile ? Ici, voici l’avis de codeurs professionnels.

Utilisation d'un ordinateur sur un bureau

Avant toute chose, il est primordial de définir ses besoins et de connaître sa cible :

  • Quelles seront les fonctionnalités proposées ? 
  • Quels seront les usages de la solution ? 
  • Dans quelles conditions ? En mobilité, assis devant un ordinateur ou devant la télé? 
  • Quelle sera la fréquence d’utilisation ? 

La réponse à ces questions pourra donner des pistes sur l’option à choisir. 

Au fur et à mesure des étapes de construction d’un site ou d’une appli mobile, voici les spécificités à prendre en compte : 

  • L’accès : 

Les sites web sont accessibles via un navigateur web (Chrome, Firefox, Safari…) avec une url de type http://www……fr. Les sites web développés en responsive design sont optimisés pour la lecture sur smartphones, ordinateurs ou tablettes. (Cet article traite des sites accessibles sur internet et non les intranets, sites web potentiellement disponibles hors internet). 

Une application mobile est un logiciel que l’on va télécharger sur un “store”, majoritairement l’Appstore ou Google Play. Les applications peuvent être gratuites ou payantes. Télécharger une application demande donc un « effort » à l’utilisateur qui va allouer un espace de stockage de son téléphone à cette application. Néanmoins, l’icône de l’application aura l’avantage d’être visible et accessible facilement par l’utilisateur. 

Si la solution doit être utilisée hors réseau, l’application mobile est à privilégier car elle pourra fonctionner sans connexion même si désormais les PWA peuvent être une bonne alternative. Nous vous expliquons tout ce qu’il y a à savoir sur le développement des PWA dans un autre article. 

Si le projet est consulté très majoritairement confortablement installé devant un pc, un site web serait probablement une très bonne option. 

  • L’UX/UI sont les fondations de toutes solutions qu’elles soient web ou mobile. Architecturer les différentes pages à l’aide d’une arborescence est essentielle pour avoir une vue globale des parcours utilisateurs et contenus à mettre en avant. 

Le web permet davantage de créativité étant donné l’espace disponible à l’écran. Certains comportements comme le hover ne sont possibles que sur le web grâce au curseur.

Pour le graphisme, il existe des templates gratuits ou payants vous permettant de partir sur des bases de design si vous n’êtes pas très inspirés. Le plus connu des CMS,  WordPress, propose plus de 140 thèmes. Vous pouvez bien évidemment créer votre propre design ou faire appel à une agence pour vous démarquer. 

Pour l’UX design sur les apps, les guidelines des différents OS codifient déjà la façon d’interagir avec ces interfaces à écrans réduits. Il est risqué d’opter pour un design trop novateur qui, sous prétexte d’originalité, voudrait rompre avec les normes ergonomiques déjà standardisées. La lisibilité est de mise. Les boutons d’action sont d’ailleurs plus gros sur mobile en proportion que sur le web et certaines polices, par exemple, ne fonctionnent pas du tout sur mobile ! 

UX Design sur deux écrans
  • Les environnements de développement diffèrent selon l’envergure du projet. 

Les applications mobiles nécessitent des environnements spécifiques pour leur création. Pour développer sur Android,  le téléchargement d’Android Studio est recommandé alors que sur iOS, Xcode sera nécessaire, sur un Mac de préférence. 

Pour ce qui est du développement web, un simple éditeur de texte suffira.

  • Le langage ou la technologie vont également avoir des impacts. 

Avant toute chose, le choix d’une technologie pour créer un site web dépendra des fonctionnalités dont vous avez besoin pour présenter les produits et services de votre entreprise mais également de votre budget. Il est possible de s’affranchir de toutes compétences techniques en passant par un logiciel de création de site web (Wix ou WordPress par exemple). Pour développer un site sur mesure, il sera nécessaire d’apprivoiser les langages tels que PHP, Java script, Java ou NodeJS. 

Ces langages étant maîtrisés par une grande communauté, il sera facile de trouver des développeurs professionnels avec un TJM abordable. 

A l’inverse du web, les templates pour construire une app sans savoir coder sont très limités. Il est davantage requis de passer par un professionnel pour vous orienter sur les technologies  à adopter en fonction de vos besoins. Le choix pourra se porter sur les technologies natives ou hybrides. On utilisera Java ou Kotlin pour Android et Swift pour iOS pour les langages natifs. React Native ou Flutter pour les langages hybrides. Nous vous expliquons quelques points importants de React Native ici . Utiliser une technologie hybride peut permettre de réduire les coûts de 30% environ puisqu’un seul code sera disponible à la fois sur iOS et Android. 

Les compétences sur mobile étant plus rares, les TJM des développeurs sont plus élevés que sur le web.  

  • Hébergement : 

En amont de l’hébergement pour les sites web, vous devrez vous acquitter de quelques euros pour l’achat d’un nom de domaine. Ensuite, il vous faudra choisir un hébergeur en fonction du niveau de sécurité envisagé. Le budget oscille entre 5€ et 700 € HT par mois. 

Idem pour les applis mobiles, différents services d’hébergement existent : mutualisé, dédié ou cloud. Les offres en PHP sont plus nombreuses que celles sur Ruby ou Python; les coûts sont alors légèrement plus élevés.  A l’inverse des projets web, il faut parfois héberger une API intermédiaire. En plus du tarif de l’hébergement, vous devrez vous acquitter annuellement d’une centaine d’euros pour être présent sur le store d’Apple.

  • Maintenance : 

Que ce soit sur web ou mobile, une enveloppe de quelques jours est à prévoir pour garder une solution qualitative et sécurisée.  L’environnement web étant beaucoup plus stable que les OS et les différents devices sur mobile, l’enveloppe sur mobile sera plus conséquente. 

A contrario du web, sur mobile viendra s’ajouter des mises à jour liées aux montées de versions des OS. Ces évolutions ont lieu une fois par an à minima et peuvent engendrer entre 0,5 j et 5 j de travail par plateforme. 

Dev app ou site web
  • Le référencement est clé pour tout projet nécessitant de la visibilité.  Le référencement naturel (SEO) est influencé par des éléments techniques dès la conception et le développement du site. La structure de vos articles est également un point important (nombre de caractères, structure de l’article…). Un travail de suivi et d’analyse du comportement des visiteurs sera bénéfique pour constamment améliorer votre positionnement. Ce travail spécifique et chronophage peut être confié à des agences expertes. Sur mobile en revanche, l’ Appstore Store Optimization (ASO) dépend essentiellement de la qualité de la fiche store, du succès d’une application et de sa fréquence d’utilisation. Tout comme pour le web, les règles restent floues mais avec beaucoup moins de leviers. 
  • Le déploiement de votre solution est l’étape finale. Un déploiement web sera instantané. En revanche, sur mobile, une validation des stores est impérative et peut prendre quelques jours. Si jamais l’application ne répond pas aux guidelines, vous devez y remédier en corrigeant votre version et soumettre à nouveau pour validation.
  • Le coût : De quelques dizaines d’euros par mois en passant par un créateur de site web à plus de 100 K€ HT pour un site e-commerce, le budget d’un site web varie en fonction des fonctionnalités souhaitées. A périmètre quasi égal, le budget d’une application mobile sera plus conséquent étant donné le nombre de plateformes à investir et le TJM plus important des développeurs mobiles. Le coût peut varier entre 20 K€ et plus de 150 K€ HT.
Dev app ou site web

Application ou site web, ils ont leurs propres codes. La décision de développer sur l’une ou l’autre plateforme dépend des futurs usages, du budget et de votre stratégie.  Si vous hésitez encore, il reste l’option de la Progressive Web App qui peut être un bon compromis pour l’ accessibilité, les conversions et le budget !